Démystifier l’arthrose
Arthrose et arthrite sont souvent confondues. Quelle est la différence ? Ce n’est pas toujours facile de bien comprendre l’une et l’autre. Essayons donc d’y voir clair et de démystifier l’arthrose.
L’arthrite regroupe plusieurs maladies affectant les articulations, incluant l’arthrose. Une articulation, par définition, est la jonction entre deux os. Le mot arthrite provient des racines « arthro » pour articulation et « ite » pour inflammation. Elle est caractérisée par de la douleur et une restriction de la mobilité. Parfois, il y aura même de l’enflure et de la rougeur. La douleur, la raideur, la rougeur et l’enflure sont des signes d’inflammation. Si cette dernière n’est pas maîtrisée, elle pourra causer des dommages importants dans les zones touchées. Cela aura pour conséquence un certain degré de perte de fonction et de l’incapacité. Il est estimé qu’un Canadien sur 5 vit avec l’arthrite au quotidien.
Usage thérapeutique de la glace
par Dre Rebecca Gamble, chiropraticienne
Parmi les recommandations qui sont souvent faites lors de blessures, il y a celle de la glace. Quand et pourquoi devrait-on l’utiliser?
Pourquoi utiliser de la glace ?
Avant de comprendre pourquoi on devrait utiliser de la glace à des fins thérapeutiques, il faudrait comprendre le phénomène qu’on appelle la réponse de Hunting. C’est un mécanisme de protection des membres périphériques du corps contre le froid excessif. Lorsqu’une partie du corps est refroidie, le mécanisme réagit d’abord en rétrécissant les vaisseaux sanguins pendant 10 à 15 minutes. Ensuite, le phénomène se renverse en les dilatant afin de protéger cette partie contre le gel.
En phase aiguë, après une blessure directe, les vaisseaux sanguins se dilatent laissant passer du plasma et du sang et causant une contusion interne. Cela peut durer de 48 à 72 heures et peut provoquer des problèmes tels que des mouvements limités, une enflure visible et de la douleur. Appliquer de la glace sur la région douloureuse produira donc un rétrécissement temporaire de vaisseaux sanguins. Connaissant la réponse de Hunting, nous savons qu’après 15 minutes, les vaisseaux se dilateront de nouveau. C’est la raison pourquoi il ne faudrait pas que l’application de la glace dure plus longtemps.
Comment utiliser la glace?
Voici donc la meilleure façon de procéder :
- Envelopper la glace dans un linge préalablement humidifié.
- Appliquer la glace sur la région douloureuse (et ce le plus rapidement possible) pendant 10 à 15 minutes.
- Remettre la glace au congélateur et répéter l’opération à toutes les heures.
Ceci aura pour effet de minimiser les complications en réduisant l’écoulement du sang et en augmentant le taux d’absorption du liquide superflu. Répéter ces étapes aussi souvent que possible pendant les 72 heures (3 jours) qui suivent.
Application pratique
Plusieurs types de tissus mous peuvent être aidés par des applications de glace : un muscle étiré, une foulure (entorse), une douleur dorsale suite à un mouvement brusque, une crampe musculaire et une blessure directe.
N’importe qui peut appliquer de la glace. On devrait le faire immédiatement après que la blessure se soit produite, même avant d’avertir le chiropraticien. La glace agira immédiatement en soulageant la douleur et en favorisant la guérison. L’application de chaleur sous toutes ses formes (coussins chauffant, bain chaud et autres) n’aura qu’un effet temporaire; le processus de guérison sera ralenti et l’inflammation augmentée, or il faudrait l’éviter.
Pandémie et Grand ménage
Nous désirons vous rappeler que la santé et la protection de nos patients ainsi que de notre personnel sont nos priorités, surtout en cette période de pandémie de COVID-19.
Afin de contribuer à l’effort collectif visant à éviter la propagation de la COVID-19, nous tenons à vous informer que la clinique doit reporter les rendez-vous non urgents ou non essentiels. Cependant, la clinique demeure ouverte en urgence pour les patients aux prises avec des douleurs incapacitantes ou ayant subi un traumatisme.
Si vous avez de la fièvre, des symptômes de type grippal, de la toux ou un essoufflement, êtes de retour de l’étranger ou avez plus de 70 ans, nous devrons aussi reporter votre visite.
En cas d’urgence
Si vous êtes en besoin urgent, SVP, laissez-nous un message détaillé au (450) 349-6611 en nous indiquant le problème de santé qui vous préoccupe ainsi que les coordonnées pour vous joindre. Nous retournerons votre appel dans les plus brefs délais afin de vous indiquer s’il nous sera possible de vous recevoir à la clinique.
Pour la date de reprise de nos activités, vous pouvez nous suivre sur Facebook ou sur ce site.
Grand ménage
Plusieurs d’entre nous se retrouvent confinés à la maison. Avec ce confinement et l’arrivée du printemps, bien des gens ont l’idée d’entreprendre leur grand ménage. Voici quelques conseils afin de ne pas vous blesser et d’éviter de vous retrouver en urgence.
ÉCHAUFFEZ-VOUS
Ce n’est plus un secret qu’il est important de bien vous échauffer avant une activité physique. Préparez-vous en montant et descendant les escaliers à quelques reprises ou en faisant le tour de la maison en marche rapide. Cela vous aidera à prévenir les blessures. Vous pouvez aussi télécharger l’appli grauite Allez bougez Canada. C’est un programme simple et rapide d’exercices se réalisant en seulement 3 minutes!
DIVISEZ LES CHARGES LOURDES
Vous décidez de faire une corvée de lessive ? Il peut être tentant de s’en débarrasser d’un seul coup. Il est toutefois plus prudent de diviser le poids des brassées pour diminuer les risques de blessures.
NE FAITES PAS TOUT D’UN SEUL COUP
Comme nous risquons d’être confinés encore quelques jours ou semaines, évitez d’abattre toute vos corvée la même journée. Il serait plus judicieux de dresser une liste de tâches pour la semaine et d’en cocher quelques-unes chaque jour. Si vous en faites un peu chaque jour de la semaine, vous aurez plus de temps libre pour profiter de votre famille et de quelques moments de détente.
ADOPTEZ UNE BONNE POSTURE
Certaines tâches sont plus susceptibles d’augmenter les risques de blessures. Par exemple, passer l’aspirateur ou la vadrouille peut vous forcer à vous pencher, à vous étirer et à vous contorsionner davantage. Au lieu de travailler avec vos bras en étant penché, « dansez » avec votre balayeuse ou votre vadrouille. Votre dos sera plus droit, le manche plus près du corps. Ce sont les pieds qui doivent bouger. Évitez toute torsion excessive et travaillez avec le dos détendu en position neutre.
CHANGEZ DE MAIN
Si possible, faites travailler les deux côtés du corps pour éviter les douleurs aux épaules, au cou et au dos. Par exemple, vous pouvez alterner de main pour nettoyer les carreaux de la salle de bain ou faire la vaisselle.
NETTOYEZ SANS VOUS BLESSER
Laver les plafonds, les murs, les fenêtres… ces tâches occasionnent couramment des blessures aux épaules. Une séance de nettoyage intense peut occasionner des blessures à cette articulation. D’autant plus si elle n’est pas souvent sollicitée dans le cadre de vos activités quotidiennes. Une position telle que l’impose le lavage des murs et fenêtres est propice à l’apparition de courbatures. Le fait d’exercer une pression vers l’avant, le bras en extension, combinée au maintien de cette posture pendant une longue période sollicite beaucoup la musculature de l’épaule.
SOULEVEZ AVEC EFFICACITÉ
Si vous décidez de soulever ou déplacer les meubles lourds tels que les sofas, réfrigérateurs, etc… afin de traquer les poussières efficacement dans tous les coins de la maison, demandez de l’aide. De plus, pour déplacer les meubles et les objets lourds, vous pouvez utiliser des outils de levage comme un « diable » ou des courroies.
Vous avez rempli des boîtes d’objet que vous souhaitez donner? Assurez-vous qu’elles ne soient pas trop lourdes. Déposez-les sur une chaise avant de les remplir, elles seront moins difficiles à soulever. N’oubliez pas de vous pencher en pliant les genoux, pas le dos et gardez la charge près de vous. Évitez les torsions en déplaçant ces boîtes. Assurez-vous que ce sont vos pieds qui bougent et non le dos.
Toute l’équipe de la Clinique Virage Santé vous souhaite de rester en santé malgré cette pandémie du COVID-19. Faites attention à vous et écouter les consignes de Santé Publique et du gouvernement du Québec.
Source:
Association chiropratique canadienne
Association des chiropraticiens du Québec
Mal à la mâchoire?
par Dre Viviane Girard, chiropraticienne
Notre mâchoire est utilisée pour effectuer beaucoup de mouvements quotidiens. Lorsque nous mangeons, nous parlons, nous mordons, nous sifflons, nous chuchotons, nous embrassons, nous sollicitons cette articulation. 10 000 mouvements, c’est autant d’actions que notre mâchoire doit effectuer à tous les jours!
Démystifier cette articulation complexe
La mâchoire est l’articulation entre le crâne et la mandibule; nous l’appelons également articulation temporo-mandibulaire. Elle est considérée comme l’articulation la plus complexe de notre corps. Puisque nous en avons deux, elles doivent fonctionner en parfaite symétrie, sinon il en résulte un débalancement qui peut être très inconfortable.
Elle se compose de muscles, de ligaments, de tendons, de nerfs, de vaisseaux sanguins et d’un disque articulaire. Ce dernier absorbe énormément de pression lors de la mastication. Quand les deux articulations temporo-mandibulaire ne travaillent plus en synergie, le disque en est d’autant plus affecté. Il peut alors se créer un blocage de l’articulation. Ce blocage n’est pas douloureux au début, mais à la longue, brise le disque et cause de l’arthrose.
Comme toutes les autres articulations du corps, celle de la mâchoire est susceptible de souffrir de problèmes d’ordre neuro-musculo-squelettiques. Vos chiropraticiennes peuvent en faire l’évaluation et traiter certaines composantes pour soulager, voire guérir votre douleur à la mâchoire.
Causes de la douleur
Saviez-vous que vos dents devraient se toucher uniquement pour un total de 5 minutes dans votre journée? La position normale de votre bouche quand vous ne mangez pas ou ne parlez pas devrait être avec les lèvres fermées, les dents entre-ouvertes, et avec la langue reposant au palais. Si vous avez les dents qui se touchent pour une période prolongée, cela pourrait vouloir dire que vous faites du bruxisme, ce qui signifie que vous serrez ou que vous grinchez des dents. Cela peut provoquer des douleurs aux dents ainsi qu’à la mâchoire.
Les autres causes de troubles de l’articulation temporo-mandibulaire sont les suivantes :
- Traumatisme;
- Stress;
- Mâcher de la gomme;
- Ronger ses ongles;
- Utiliser ses dents pour ouvrir des sacs ou des pots;
- Arthrose ou Arthrite;
- etc…
Vous pouvez alors ressentir un ou plusieurs des symptômes suivants :
- De la douleur au niveau du visage, de la mâchoire ou des oreilles;
- Des maux de têtes, souvent sous forme de pression derrière les yeux;
- Des maux de cou et d’épaules;
- Un claquement ou un craquement quand vous ouvrez et fermez la bouche;
- Un blocage au niveau de la mâchoire;
- Une ouverture de la bouche anormale (ouverture ne se fait pas droite, souvent en forme de « C » ou en diagonale);
- etc…
Que peut faire votre chiropraticienne
Si vous croyez être affecté par une dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire, il est recommandé de la faire examiner par votre chiropraticienne. Elle commencera par examiner l’ouverture de votre bouche à la recherche d’un ressaut (claquement) ou d’une déviation. Ensuite, elle évaluera la musculature de votre mâchoire de manière à vérifier si des tensions musculaires pourraient vous occasionner des douleurs. Une évaluation de votre région cervicale peut être fait puisque des subluxations cervicales peuvent causer des douleurs dans la région de l’articulation temporo-mandibulaire, et à l’inverse, des dysfonctions de la mâchoire peuvent causer des raideurs au cou et des maux de tête.
À la suite de cet examen, votre chiropraticienne pourra vous dire si votre douleur est de nature neuro-musculo-squelettique ou non. Dans le deuxième cas, votre chiropraticienne vous suggérera un professionnel approprié pour la prise en charge de votre condition.
https://www.colgate.com/fr-ca/oral-health/conditions/temporomandibular-disorder
Nouvel An et résolutions
Janvier est souvent synonyme de nouveau départ, de résolutions du Nouvel An. Parmi ces résolutions, une de celles que l’on entend souvent est: « Cette année, je prends soin de moi ! ». Cependant, pour qu’elles soient suivies, les résolutions doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et tangibles (SMART).
Bouger, faire de l’exercice
Ainsi, si prendre soin de soi veut dire faire de l’exercice, il serait bon de qualifier et quantifier cet exercice. Parmi les questions que nous devrions poser, en voici quelques-unes. « Est-ce que je veux aller au gym ? Avec qui ? Suis-je bon pour me motiver seul ? Est-ce que je serais mieux avec un cours quelconque ? Y a-t-il plus de chance si je suis dans une équipe sportive ou un club ? Ai-je besoin d’un suivi personnalisé ? »

Aller prendre une marche tous les jours de 30 min est une bonne façon de commencer si vous n’avez pas fait d’exercice depuis un certain temps. S’étirer pour garder la flexibilité fait aussi partie d’un bon régime de vie. Les recommandations canadiennes sont de 150 min par semaine d’activité d’intensité moyenne à élevée. Ce qui veut dire que vous devriez avoir chaud et/ou être légèrement essoufflé.
Manger mieux
Une autre façon de prendre soin de soi peut être de manger mieux. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Peut-être que j’ai besoin de comparer mon alimentation avec le Guide Alimentaire Canadien. Est-ce que j’ai assez de légumes et fruits ? Est-ce que je mange trop de sucreries ou fast-food ? Quels sont les moyens pour m’aider à suivre mes résolutions ? Faire le ménage du garde-manger pourrait être une bonne place afin d’éliminer les tentations. Établir une liste d’épicerie et un menu sont d’autres moyens. Enfin, est-ce que j’ai besoin de rencontrer une nutritionniste ou de suivre un cours de cuisine ? Il existe plusieurs outils pour apprendre des trucs comment bien manger même avec un horaire chargé.
Manger mieux peut aussi être simplement prendre le temps de s’asseoir à la table pour les repas. De plus, prendre le temps de prendre conscience de ce que l’on mange permet de faire des meilleurs choix.
Relaxer et respirer
La respiration et la relaxation sont essentielles pour diminuer l’inflammation et ré-équilibrer le système nerveux autonome. Une des grandes problématiques d’aujourd’hui est le taux de cortisol des gens trop élevé dû à la multitude de stress de la vie moderne. Notre système nerveux est en mode sympathique (phénomène « fight or flight »), ce qui cause de l’inflammation et ainsi que toute une panoplie de problématiques. Respirer de façon consciente en visualisant une émotion positive ou simplement un calme au niveau du cœur apportera une cohérence cardiaque qui permettra un meilleur équilibre entre le parasympathique et le sympathique.
Un truc peut être de mettre une alerte toutes les heures sur l’ordinateur ou le téléphone nous rappelant de prendre 5 grandes inspirations et expirations lentes et profondes.
Le yoga, le tai-chi, la méditation sont autant d’autres outils pour relaxer, respirer et rebalancer le système nerveux.
Une autre façon de relaxer est de prendre rendez-vous régulièrement chez votre massothérapeute. Planifier les rendez-vous à l’avance permet d’éviter que le temps passe sans l’avoir vu et sans avoir pris le temps de prendre soin de soi.
Être à l’écoute de son corps et l’entretenir régulièrement.
Nous prenons souvent mieux soin de nos voitures et nos animaux que de nous-mêmes. Pourtant, la vie est bien plus belle avec la santé et un corps qui fonctionne optimalement. Avoir un suivi de maintien avec sa chiropraticienne, son acupuncteure, et/ou sa massothérapeute est une bonne stratégie pour prévenir les blessures et les douleurs.
En terminant, l’équipe de la Clinique Virage Santé vous souhaite paix, amour, bonheur et santé pour cette nouvelle année. Que vos résolutions ne soient pas seulement une belle pensée mais une action concrète qui deviendra intégrée à un mode de vie.
La scoliose pédiatrique
Par Dre Viviane Girard, chiropraticienne DC
Avec la rentrée scolaire, apparait souvent des maux de dos chez les enfants et adolescents. Plusieurs facteurs peuvent causer ces douleurs, entre autres l’utilisation de tablettes et de téléphones cellulaires, un sac à dos trop gros et trop lourd et une mauvaise posture. De plus, une mauvaise posture peut aussi être un signe de scoliose.
Tous ces éléments apportent un débalancement au niveau de la colonne vertébrale, qui peut être problématique pour la croissance de votre enfant. En effet, la posture durant toutes les années scolaires de votre enfant est cruciale dans la maturation de sa colonne vertébrale. Il est donc important de s’assurer d’une bonne santé vertébrale pour éviter des problématiques plus tard.
Une colonne vertébrale en santé
Une colonne en santé, vue de dos, devrait être bien droite, avec les épaules, les omoplates et le bassin de niveau. Vue de côté, elle devrait avoir des courbes qui permettent à la colonne vertébrale d’absorber les chocs qu’elle subit. Il ne devrait pas y avoir une omoplate qui est plus ressortie que l’autre. Si vous remarquez un débalancement chez votre enfant, il est important d’en faire faire l’évaluation pour s’assurer de corriger les problèmes le plus tôt possible. Cela préviendra bien d’autres complications dans le futur.
Définition de la scoliose pédiatrique
La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale dans les trois dimensions. C’est-à-dire que les courbes normales sont déformées. Les scolioses sont les déviations qui sont de plus de 10 degrés lorsque calculées sur radiographies. On remarque qu’elles sont présentes dans 2 à 3% de la population chez les enfants. Elle se développe dans 90% des cas entre 11 et 18 ans, et touche environs 3 filles pour chaque garçon. Les moments cruciaux au développement d’une scoliose chez les enfants sont immédiatement avant et pendant les poussées de croissance. Pour les filles, juste avant les premières règles et pour les garçons, avant que leur voix ne mue. Il est donc important de faire vérifier la santé vertébrale de votre enfant durant ces périodes.
Conséquences
La déviation de la colonne vertébrale entraîne une rotation, qui elle, entraîne une déformation des côtes. Cela engendre donc souvent une « bosse » apparente dans le dos, que l’on nomme « gibbosité ». Outre le côté esthétique, la scoliose peut entraîner d’autres problèmes. En effet, elle déstabilise la mécanique de la colonne, ce qui diminue sa stabilité articulaire et entraîne une désorganisation posturale ainsi que des systèmes neurologiques, musculaires et squelettiques.
Comment évaluer rapidement votre enfant
Vous pouvez vérifier si la posture de votre enfant pose problème en évaluant rapidement les éléments suivants : Points à vérifier pour dépister une Scoliose
- Débalancement des épaules : une est plus haute que l’autre
- Asymétrie des omoplates : déformation en 3D
- Angle de la taille : un côté est plus ouvert que l’autre
- Distance entre les bras et le corps : n’est pas symétrique
- Hauteur des hanches inégale : impression qu’une jambe est plus courte
- Gibbosité : « bosse » dans le dos quand l’enfant se penche vers l’avant
Si vous remarquez une anomalie posturale, n’hésitez pas à contacter votre chiropraticien(ne) pour qu’une évaluation complète et appropriée soit effectuée.
Pourquoi consulter
Il est important de prendre en charge rapidement les enfants présentant une scoliose. Plus la scoliose se développe à un jeune âge, plus les risques de progression sont importants. On évalue que, pour une scoliose de 20 degrés, considérée comme étant légère, le risque d’aggravation est de 100% si développée avant l’âge de 10 ans. Le risque augmente à 61% lorsque développée entre 11 et 12 ans. Également, il a été soulevé que 60 à 78% des adolescents avec scoliose ont des maux de dos en comparaison avec 28 à 48% pour ceux sans scoliose.
La progression d’une scoliose entraîne un remodelage au niveau des vertèbres. Par conséquent, plus on attend avant d’agir, plus les vertèbres vont s’ossifier dans la déformation. Avec les suivis chiropratiques, on peut s’attendre à minimiser les risques de développer de la douleur au niveau du dos, de la rigidité et de l’usure prématurée de la colonne vertébrale.
Vos chiropraticiennes sont habilitées à détecter, évaluer et traiter les scolioses. Plus particulièrement, les Dre Massé et Dre Girard, chiropraticiennes, ont suivi des formations d’analyse, de traitement conservateur et de prescription d’exercices spécifiques pour cette condition. Plus la détection d’une scoliose est précoce, meilleures sont les chances de diminuer la progression.
Dans le cadre du mois de la scoliose, Dre Girard, chiropraticienne offrira gratuitement des évaluations de dépistage le vendredi 22 novembre entre 15h et 17h à la clinique. Pour prendre rendez-vous, téléphonez-nous au 450-349-6611.
Références:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3566258/
https://www.cliniquespinecor.ca/fr/scoliose.php
http://www.posturetek.com/fr/scoliose-pediatrique.html
https://oppq.qc.ca/blogue/scoliose-idiopathique-enfant-adolescent/
Six mythes tenaces sur la chiropratique déboulonnés!
Bon nombre de Canadiens se posent encore des questions sur le rôle des chiropraticiens au sein d’une équipe de soins et sur les bienfaits du traitement chiropratique pour la santé. Nous tenons aujourd’hui à déboulonner certains mythes bien ancrés :
1. Si vous commencez à voir un chiropraticien, vous devez continuer sans arrêt
Faux. Lorsque vous consultez un chiropraticien, il procède à une évaluation, qui comprend vos antécédents et un examen physique, afin de déterminer la cause de votre douleur ou dysfonctionnement. À la lumière de ces observations, il pose un diagnostic et élabore un plan de traitement. Ce dernier tient compte de vos besoins et objectifs. Il comporte un nombre initial de consultations qui permettent de voir si vous répondez bien au traitement et d’effectuer des réévaluations périodiques. Ainsi, selon le patient et le problème, la durée du traitement recommandé varie. Mais, ultimement, c’est vous qui décidez de poursuivre ou pas. En tant que patient, si vous avez des questions ou des préoccupations sur le traitement conseillé, vous ne devez pas hésiter à les aborder avec votre chiropraticien. Le plan de traitement doit être le fruit d’une décision partagée entre le patient et le praticien.
2. Les chiropraticiens ne sont pas de « vrais » docteurs
Tout comme les médecins, les optométristes et les dentistes, les chiropraticiens sont membres d’une profession réglementée dans les dix provinces. De plus, ils sont autorisés à porter le titre de « docteur » aux termes d’un programme de formation rigoureux de docteur en chiropratique. Les professionnels agréés comme « docteur » ont suivi une formation exhaustive dans leur domaine d’expertise qui les autorise notamment à poser un diagnostic.
3. Pour consulter un chiropraticien, il faut d’abord voir un médecin
Dans toutes les provinces du Canada, les chiropraticiens sont des professionnels de première ligne. Ce qui signifie que vous pouvez les consulter directement*. Les chiropraticiens possèdent une solide formation de diagnosticien. À ce titre, ils effectuent un examen complet qui leur permet de poser un diagnostic ou de formuler des impressions cliniques. Selon le résultat, le chiropraticien vous présente un programme de traitement ou vous dirige vers un autre professionnel de la santé. Toutefois, dans le cadre de certains régimes complémentaires, votre assureur peut exiger que vous soyez dirigé en chiropratique par un médecin.
*À l’exception du Québec, où une référence médicale est nécessaire pour les patients CNESST et SAAQ.
4. Il n’existe aucune preuve de l’efficacité de la chiropratique
On remet parfois en question l’efficacité du traitement chiropratique. Or, des chercheurs issus de la chiropratique et d’autres professions ont mené beaucoup d’études pour rassembler des données probantes qui témoignent de l’effet des thérapies manuelles sur les problèmes musculosquelettiques. Ainsi, on a démontré l’efficacité de la manipulation vertébrale et articulaire dans des cas de problèmes musculosquelettiques aigus et chroniques comme la dorsalgie. En fait, en cas de dorsalgie, la manipulation vertébrale est recommandée comme intervention de première ligne dans les guides de pratique clinique du Groupe de travail de la Décennie des os et des articulations1, de l’American College of Physicians, de l’American Pain Society2 et du Britain’s National Institute of Health and Care Excellence3.
5. Les chiropraticiens ne peuvent traiter que les douleurs dorsales
Les chiropraticiens sont des experts en santé musculosquelettique qui sont formés pour évaluer, diagnostiquer, traiter et prévenir les problèmes biomécaniques de nature musculaire, squelettique et nerveuse. Outre son efficacité dans le traitement des troubles musculosquelettiques liés à la colonne, on a également démontré ses bienfaits dans le traitement des membres, des céphalées et même de l’articulation temporomandibulaire (ATM)4,5,6. Les chiropraticiens peuvent également vous prodiguer des conseils sur les habitudes de vie – nutrition, condition physique, ergonomie, etc. – qui contribuent au traitement et à la prévention de nombreux problèmes de santé. La santé de votre système musculosquelettique ne se limite pas à la santé de la colonne vertébrale; pour mener une vie saine et harmonieuse, vous devez prendre pleinement conscience de votre santé!
6. L’ajustement est douloureux
En général, un ajustement ou une manipulation articulaire ne provoque pas de douleur. En fait, de nombreux patients font état d’un soulagement immédiat. Certains patients peuvent être nerveux en raison du « craquement » ou du petit bruit sec qui se produit parfois durant un ajustement. Il semble que ce soit le résultat du relâchement d’une bulle de gaz de l’articulation – comme le craquement des articulations des jointures!
Il est important de poser des questions sur votre santé et sur le choix des traitements qui s’offrent à vous. En matière de soins, nous sommes partenaires. En effet, votre participation est essentielle pour que nous puissions vous offrir des soins optimaux qui répondent à vos objectifs. De plus, en tant que professionnels, nous devons cerner l’information dont vous avez besoin pour prendre des décisions éclairées. Nous avons besoin de votre opinion ! Si vous avez d’autres questions sur la chiropratique, consultez un chiropraticien de votre région.
Source texte: Association chiropratique canadienne (https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-trois-mythes-les-plus-tenaces-sur-la-chiropratique/ dernière consultation 4 mai 2018)
Source Vidéo: Association des chiropraticiens du Québec
Références:
1Haldeman, S., Carroll, L., Cassidy, J., Schubert, J., & Nygren, A. (2008). The bone and joint decade 2000–2010 task force on neck pain and its associated disorders: Executive summary. Spine, 33(4S), S5-S7. 2Chou, E., Qaseem, A., Snow, V., Casey, D., Cross, T., Shekelle, P., & Owens, D. (2007). Diagnosis and treatment of low back pain: A joint clinical practice guideline from the American College of Physicians and the American Pain Society. Annals of Internal Medicine, 147(7), 478-491. 3National Institute for Health and Clinical Excellence. (2009). Low back pain early management of persistent non-specific low back pain. Londres, Angleterre. 4Hoskins, W., McHardy, A., Pollard, H., Windsham, R., & Onley, R. (2006). Chiropractic treatment of lower extremity conditions: a literature review. Journal of manipulative and physiological therapeutics, 29(8), 658-671. 5McHardy, A., Hoskins, W., Pollard, H., Onley, R., & Windsham, R. (2008). Chiropractic treatment of upper extremity conditions: a systematic review. Journal of manipulative and physiological therapeutics, 31(2), 146-159. 6Bryans, R., Descarreaux, M., Duranleau, M., Marcoux, H., Potter, B., Reugg, R., White, E., & , (2011). Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 34(5), 274-289.
Noeuds musculaires
Vous avez probablement ressenti à un moment ou à un autre de votre vie la douleur et la sensibilité provoquées par un nœud musculaire. Les recherches ont démontré que les nœuds musculaires toucheraient jusqu’à 85 pour cent de la population. Ils nuisent à la mobilité, causent de la douleur et peuvent réduire la qualité de vie1.
Qu’est-ce que les nœuds musculaires?
Les nœuds musculaires se forment généralement dans le dos, les épaules ainsi que dans le cou. Ces rubans musculaires raides présentent un nodule en leur centre que l’on nomme « point gâchette ». La douleur peut apparaître spontanément (douleur active) ou lorsque l’on appuie sur le point gâchette (douleur latente)3. Dans tous les cas, les nœuds musculaires provoquent une douleur qui s’étend au-delà du point gâchette jusqu’aux muscles adjacents.
Quelle est la cause des nœuds musculaires?
Les nœuds musculaires, aussi appelés points gâchettes myofasciaux, constituent un mal complexe dont les causes possibles sont des plus diverses. Il reste encore bien des recherches à mener sur le sujet, mais les meilleures données probantes disponibles révèlent que les nœuds musculaires sont le résultat d’une surutilisation2, comme par exemple, le fait de soulever des charges lourdes ou d’effectuer des mouvements répétitifs. Parmi les autres causes, on retrouve entre autres:
- le stress psychologique1
- une mauvaise ergonomie1
- une mauvaise posture1
- la fatigue1
- la déshydratation4
- les habitudes alimentaires malsaines4
- les troubles du sommeil5
- les problèmes articulaires5
« Les fibres musculaires sont faites pour bouger; elles doivent se contracter, se détendre, s’allonger et se replier », explique le Dr Adrian Chow, DC. Lorsque nous passons toute la journée à l’ordinateur sans bouger ou presque, nos fibres musculaires se collent peu à peu les unes aux autres, formant ainsi un nœud. Une mauvaise posture exerce également un stress sur nos muscles, qui, avec le temps, peut provoquer la formation de tissu cicatriciel. »
Quels sont les symptômes des nœuds musculaires?
La douleur est le premier symptôme des nœuds musculaires. Cependant, comme chacun la ressent différemment, vos symptômes peuvent être différents de ceux d’une autre personne. Cependant, la plupart des gens s’entendent pour dire que les nœuds musculaires paraissent enflés, tendus ou bosselés au toucher, et qu’ils provoquent une sensation de douleur4.
Selon l’endroit où se trouve le nœud musculaire, celui-ci peut causer des douleurs dans d’autres régions du corps qui semblent n’avoir aucun lien apparent. Par exemple, un nœud musculaire dans le cou peut entraîner une douleur à la base du crâne, provoquant ainsi une céphalée de tension4.
Quelles personnes sont les plus vulnérables?
Très peu de personnes vivent leur vie sans jamais connaître un nœud musculaire. Quatre-vingt-dix-sept pour cent des personnes souffrant de douleurs chroniques ont des points gâchettes. Et ce taux grimpe à 100 pour cent chez les personnes souffrant de douleur cervicale6,7,8. Il existe toutefois certains facteurs de risque qui augmentent la probabilité de développer des nœuds musculaires. Ceux-ci comprennent :
- le vieillissement1
- la maladie1
- le stress1
- la fibromyalgie6
Comment diagnostiquer les nœuds musculaires?
Le diagnostic d’un nœud musculaire nécessite un examen physique effectué par un professionnel expérimenté, comme un chiropraticien. Ce dernier examinera la région douloureuse à la recherche d’un ruban musculaire tendu et d’un nodule sensible au toucher, et il évaluera la réaction du patient à la palpation6.
Comment traiter les nœuds musculaires?
Une fois le diagnostic établi, il faut déterminer comment traiter le nœud musculaire qui se trouve dans votre dos, votre cou ou vos épaules. Il existe plusieurs options, mais les plus courantes sont les suivantes :
- les exercices d’étirement
- la chiropratique
- l’acupuncture
- l’exercice
- la massothérapie
Quelle que soit l’option retenue, l’objectif principal est de relâcher le point gâchette afin de réduire la douleur et d’améliorer la mobilité1 en déliant les tissus comprimés et en apaisant l’inflammation nerveuse4.
Comment prévenir la formation de nœuds musculaires4?
Les nœuds musculaires sont causés notamment par une surutilisation, par le stress, par une mauvaise posture ou par la fatigue. Vous pouvez donc réduire les risques de souffrir d’un nœud musculaire en prenant suffisamment de repos et en adoptant une bonne posture ainsi que de saines habitudes de vie. Voici quelques conseils :
- Améliorez votre posture en vous asseyant dans une position détendue, les épaules abaissées et vers l’arrière. Tâchez d’arrondir le dos le moins possible.
- Trouvez des occasions de prendre des pauses pendant la journée et intégrez l’exercice à votre routine.
- N’exagérez rien lorsqu’il vous faut soulever des charges lourdes. Demandez de l’aide, allez-y lentement ou déplacez seulement quelques objets à la fois.
- Si votre travail vous oblige à rester assis la majeure partie de la journée, faites régulièrement des pauses pour vous étirer et éviter que vos muscles deviennent trop tendus.
Peut-on traiter les nœuds musculaires à la maison?
Même si nous vous recommandons de consulter un spécialiste de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux, vous pouvez masser vous-même les muscles endoloris dans certains cas. Essayez cette technique simple4 :
- Localisez le nœud dans votre muscle puis, en utilisant vos doigts, massez-le doucement.
- Tâchez surtout de libérer la tension en appuyant fermement sur le nœud tout en faisant de petits mouvements circulaires.
- Si vous éprouvez de la difficulté à atteindre le nœud musculaire dans votre dos, votre cou ou vos épaules, essayez d’appliquer la pression à l’aide d’une balle de tennis ou d’un rouleau de mousse. Soulagez la tension en faisant un mouvement de va-et-vient lent et doux.
Les nœuds musculaires sont douloureux et frustrants, peu importe la région du corps où ils se trouvent. Maintenant que vous en savez plus à leur sujet – ainsi que sur les causes et les traitements –, nous espérons que vous trouverez le soulagement qui vous permettra de profiter à nouveau de vos activités quotidiennes.
Références:
Association Chiropratique Canadienne: noeuds musculaires (tout ce qu’il faut savoir et des conseils pour soulager la douleur)
1 Jafri, M Saleet. « Mechanisms of Myofascial Pain », International scholarly research notices, vol. 2014 (2014): 523924. doi:10.1155/2014/523924.
2 Bron, Carel et Jan D Dommerholt. « Etiology of myofascial trigger points », Current pain and headache reports, vol. 16,5 (2012): 439-44. doi:10.1007/s11916-012-0289-4.
3 Shah, Jay P et al. « Myofascial Trigger Points Then and Now: A Historical and Scientific Perspective », PM & R : the journal of injury, function, and rehabilitation, vol. 7,7 (2015): 746-761. doi:10.1016/j.pmrj.2015.01.024.
4 Cronkleton, E. (G. Minnis DPT, Ed.). « How to Treat and Prevent Muscle Knots » dans Healthline [en ligne], 19 octobre 2017. https://www.healthline.com/health/muscle-knots (Consulté le 21 mai 2019)
5 Alvarez, DJ et Rockwell, PG. « Trigger points: diagnosis and management », Am Fam Physician, 2002, 65: 653-660.
6 Bablis, Peter et al. « Neuro Emotional Technique for the Treatment of Trigger Point Sensitivity in Chronic Neck Pain Sufferers: A Controlled Clinical Trial », Chiropractic & Manual Therapies, BioMed Central, 21 mai 2008, chiromt.biomedcentral.com/articles/10.1186/1746-1340-16-4.
7 Rosomoff HL, Fishbain DA, Goldberg M, Santana R, Rosomoff RS. « Physical findings in patients with chronic intractable benign pain of the neck and/or back », Pain, 1989, 37: 279-287. 10.1016/0304-3959(89)90192-9.
8 Ester Cerezo-Téllez, María Torres-Lacomba, Orlando Mayoral-del Moral, Beatriz Sánchez-Sánchez, Jan Dommerholt, Carlos Gutiérrez-Ortega. « Prevalence of Myofascial Pain Syndrome in Chronic Non-Specific Neck Pain: A Population-Based Cross-Sectional Descriptive Study », Pain Medicine, vol. 17, n° 12, décembre 2016, p. 2369-2377, https://doi.org/10.1093/pm/pnw114.
BIEN PORTER … LE PORTE-BÉBÉ !
Un porte-bébé, quelle bonne idée !
À la naissance, le bébé adopte une position fœtale enroulée sur lui-même. Sa colonne est arrondie, ses membres sont fléchis. Donc, cette position doit être respectée lorsque bébé est porté. De plus, votre nouveau-né n’a pas encore la musculature développée qui lui permet de soutenir sa colonne vertébrale. C’est pourquoi le portage demande une vigilance particulière. À la naissance, la colonne vertébrale de votre poupon mesure en moyenne 24 cm et grandira d’environ 50% durant sa première année de vie. C’est le taux de croissance le plus rapide que l’humain aura à subir durant toute sa vie. C’est donc pour cette raison que le positionnement adéquat de la colonne vertébrale et des hanches
est primordial. Le portage aide bébé à faire la délicate transition entre sa vie utérine et sa nouvelle vie, adoptez-le.
LORSQUE VOUS CHOISISSEZ UN PORTE-BÉBÉ, ASSUREZ-VOUS DE RESPECTER LES CRITÈRES SUIVANTS:
- Le poids de bébé doit être réparti sur ses fesses
- Son dos doit être arrondi
- Sa tête est dans l’axe de la colonne vertébrale
- Le haut de sa tête est à la hauteur des bisous
- Ses mains sont à la portée de sa bouche
- Ses genoux doivent être à la hauteur de son bassin ou plus haut
- Avant l’âge de 3-4 mois, placer les jambes en position de la grenouille
- Après 3-4 mois, les genoux peuvent être écartés et les jambes « embrassent » le porteur
FAITES ATTENTION AUX POINTS SUIVANTS:
- L’enfant ne doit pas être supporté par ses organes génitaux
- Les jambes ne doivent pas être pendantes
- Il ne doit pas y avoir de point d’appui pour les pieds
- Son dos ne doit pas être cambré vers l’arrière
- Sa tête ne doit pas être en extension
QUELQUES PRÉCAUTIONS À PRENDRE LORSQUE VOUS PORTEZ
BÉBÉ:
- Son menton doit être décollé de son thorax
- Ses voies respiratoires doivent être dégagées
- Son visage doit être découvert
- Bébé doit être hydraté régulièrement
- Protéger les extrémités et la tête contre le froid ou le soleil
- Ne pas porter bébé durant votre sommeil
- Choisir un porte-bébé adapté à la taille du porteur et de l’enfant
- Lire les consignes d’utilisation avant usage
- S’assurer avant chaque usage du bon état du porte-bébé
- S’assurer que le porte-bébé est attaché de façon sécuritaire
De plus, outre le confort et la posture de l’enfant, ceux du parent porteur sont
également importants. En espérant que ces quelques conseils pourront vous guider adéquatement dans le choix de votre porte-bébé. N’hésitez-pas à demander conseil à votre chiropraticien!
Sources :
Association des chiropraticiens du Québec
Feldman, R., Eidelman, A. I., Sirota, L., et Weller, A. (2002). Comparison of skin-to-skin and traditionnal care. pediatrics,110(1), 16-26 Santé Canada. (2008).
Porte-bébés et porte-bébés en bandoulière. Santé Canada. Institut national de santé publique du Québec. (2009). Avis sur l’utilisation sécuritaire des porte-bébés souples et en bandoulière. Gouvernement du Québec.
Fysh, P. (2010). Chiropractic care for the pedistric patient. International Chiropractors Association Council on Chiropractic Pediatrics.