Avec nos horaires effrénés, il est parfois difficile de trouver du temps pour être actif au quotidien. Entre le travail, la routine avec les enfants et leurs activités, vous arrivez le soir et vous ne pensez qu’à une chose, tomber dans les bras de Morphée. Nous avons regroupé ici quelques petites astuces pour essayer de glisser l’activité physique dans votre quotidien. Continuer la lecture de « 7 trucs et astuces pour être actif ! »
Zoom sur… Les exercices aquatiques
L’été est arrivé, il commence à faire chaud, trop chaud pour continuer de bouger à l’extérieur…? Certainement pas ! Voici « Zoom sur… les exercices aquatiques ».

Pour ceux qui veulent continuer de bouger malgré la chaleur accablante ou pour ceux qui veulent tranquillement reprendre l’activité physique, j’ai la solution pour vous. Les exercices aquatiques! Ils sont souvent associés à tort à une clientèle assez âgée avec une faible intensité. Pas du tout. Continuer la lecture de « Zoom sur… Les exercices aquatiques »
Zoom sur … La respiration
Dans le deuxième volet de notre nouvelle rubrique « zoom sur… », nous parlerons ce mois-ci de la respiration. Nous avons eu la chance de pouvoir poser toutes nos questions à une spécialiste dans ce domaine, Mme Christiane Lawson, inhalothérapeute. Mme Lawson s’est orientée vers cette spécialité médicale dû à son grand intérêt pour la prévention et la santé cardio-respiratoire. Nous la remercions d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Selon elle, c’est une merveilleuse « opportunité de collaborer avec différents professionnels de la santé pour le bien-être des personnes ».
Qu’est-ce que l’inhalothérapie exactement?
C’est une spécialité médicale qui englobe plusieurs champs d’activités tels que : les soins cardio-respiratoires généraux et les épreuves diagnostiques de la fonction respiratoire, les soins critiques, l’assistance anesthésique et les soins respiratoires en pédiatrie et en néonatologie. En effet, elle permet de faire l’évaluation et le suivi thérapeutique du système cardio-respiratoire. (C. Lawson, communication personnelle, 2 mai 2021). Continuer la lecture de « Zoom sur … La respiration »
Zoom sur … L’Arthrose
Vous l’attendiez, notre nouvelle rubrique « Zoom sur… » est arrivée. Pour ce premier volet du mois de février, nous ferons un « Zoom sur… l’arthrose »
Qu’est-ce ce que l’arthrose
Qu’est-ce ce que l’arthrose me direz-vous? C’est une maladie qui touche le cartilage au niveau des articulations. Une ou plusieurs articulations peuvent-être touchée. Bien souvent, nous entendons plus parler d’arthrose au genou et à la hanche mais on peut aussi en retrouver sur la colonne vertébrale par exemple (1). Continuer la lecture de « Zoom sur … L’Arthrose »
Kinésiologie et grossesse : Témoignage d’une patiente
Cette semaine nous avons la chance de vous partager le témoignage d’une de nos patientes suite à son expérience avec notre Kinésiologue.
Témoignage
« J’ai suivi un entraînement continu durant ma grossesse avec la kinésiologue Estelle Remy, à raison d’une fois par semaine. Au départ, elle s’est avisée de prendre en compte ma condition physique, mes blessures passées et les objectifs de ce retour au sport.
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Motivation et Kinésiologie
La motivation, notre meilleur ami, mais aussi notre pire cauchemar !
La motivation est probablement l’embuche la plus répandue en matière d’activité physique. Au début de votre activité, vous êtes très motivés, mais après quelques semaines, la motivation commence à diminuer. Puis un jour, vous réalisez que cela fait plusieurs semaines que vous n’avez pas bougé.
Activité physique et grossesse
La grossesse apporte de nombreux changements au niveau du corps. Avec ces changements, l’activité physique devient d’autant plus importante. Pour certaines femmes, cette période est donc l’occasion de démarrer l’activité physique, tandis que pour d’autres, c’est de maintenir leurs activités tout en les adaptant. Continuer la lecture de « Activité physique et grossesse »
Rester actif malgré la quarantaine !
Non non la quarantaine n’est pas une raison pour arrêter de bouger, bien au contraire ! Les deux premières parties montreront que bouger est bénéfique autant pour votre santé physique que mentale. La dernière partie vous donnera cinq idées d’activités à faire seule ou avec vos enfants pour rester actif en cette période de quarantaine.
Bouger est bon pour votre corps
Comme expliqué dans les articles précédents, l’activité physique aide différents maux. Par exemple pour des personnes atteintes de lombalgie ou de fibromyalgie, l’activité physique permet de diminuer les douleurs et d’améliorer la capacité fonctionnelle des individus. De plus, dans les cas de lombalgies, bouger permet aussi de diminuer les risques de nouvelles blessures.
L’activité physique est également bénéfique à des personnes atteintes d’arthrose. L’arthrose est une maladie chronique qui atteint le cartilage des articulations. Cette détérioration du cartilage apporte souvent son lot de douleur et de la difficulté à se mouvoir. Aucun remède miracle n’existe pour les personnes souffrant d’arthrose. Dans les stades les plus précoces, les traitements pharmacologiques et non pharmacologiques visent à diminuer les douleurs et limiter la perte de fonctionnalité. Pour les cas les plus graves, une opération visant à remplacer l’articulation s’avère nécessaire. Cependant, avant d’en arriver là, l’activité physique peut être bénéfique pour vous. En effet, elle permet de maintenir une bonne mobilité articulaire, une force suffisante de la musculature attenante et ainsi réduire les douleurs (3).
Bouger fait du bien au moral
L’activité physique a des biens faits sur la santé mentale. En effet, un article précédent expliquait que bouger est bénéfique pour des individus souffrant de problèmes de santé mentale, par exemple la dépression. Ainsi, une personne qui augmente ses niveaux d’activité physique diminue les risques de retomber en dépression. De plus, l’activité physique peut être variée et à la portée de tous, comme la marche ou le jardinage (1).
La pratique d’une activité physique est également bénéfique dans des cas de stress et d’anxiété. La situation actuelle amène son lot d’incertitudes ce qui peut créer de l’anxiété chez certains d’entre nous. Pour certaines personnes, l’anxiété peut amener des risques plus élevés de développer une maladie cardiovasculaire. Bouger permet d’avoir un sentiment de bien-être, de réguler les fonctions cardiaques, en particulier la variabilité des battements. Finalement, la pratique d’activité physique améliore les symptômes reliés à l’anxiété (2).
5 idées d’activités à faire
Évidemment, en cette période de confinement, vous ne pouvez plus assister à vos cours de Zumba, de soccer ou encore amener vos enfants à leurs pratiques de hockey. Dans ces circonstances, je vous donne quelques idées pour bouger seul ou avec vos enfants.
N°1 : Les pauses exercices

Si vous travaillez de la maison, ne négligez pas les pauses actives. En effet, pour ceux qui ne vont plus au travail, vos déplacements sont limités. Vous n’avez plus à marcher pour vous rendre au métro ou à l’autobus, plus d’escalier à monter pour changer d’étages ou assister à vos réunions. En restant à la maison, être assis pendant 4h de temps est facile et on ne s’en rend parfois même pas compte. Les pauses exercices peuvent vous paraître insignifiantes, mais celles-ci vous permettront d’avoir une meilleure concentration dans vos périodes de travail. Mettez une alarme au moins chaque heure pour faire 5 min d’exercices. Par exemple, vous pouvez faire le tour de votre jardin, monter 3 fois votre escalier, quelques genoux hauts ou faire quelques étirements et vous serez prêt à vous remettre au travail.
N°2 : La marche
Elle est l’une des activités cardiovasculaires les plus accessibles à tous. Pour certains, avoir l’objectif de marcher 10 min en continu sera une première. Pour d’autres, vous pourriez agrémenter vos marches de plusieurs façons selon votre niveau, par exemple faire de petites pauses exercices/étirements. Vous pourriez aussi alterner une marche tranquille avec une marche rapide. Les portions plus rapides permettront de faire pomper plus rapidement le cœur et ainsi en recueillir les bienfaits. Pour les plus avancés qui souhaitent s’initier à la course à pied, une alternance entre la marche et la course est une bonne option pour commencer.
N°3 : Les cours virtuels
Pour toutes les personnes qui suivent d’habitude des cours de groupes, une version virtuelle a pu être mise en place par votre professeur. Pour tous ceux qui n’ont jamais osé y participer par peur de jugement ou due au déplacement, vous pouvez profiter de cette période pour les essayer dans le confort de votre salon. Cependant, faites attention de bien choisir vos cours. Je préconiserais un cours en direct plutôt que des vidéos préenregistrées. Le direct permettra d’avoir un instructeur capable de répondre à vos questions ou vous donner des alternatives si un mouvement est trop difficile pour vous. Bonne nouvelle! La Clinique Virage Santé a mit en place une session de cours virtuels pour le mois d’avril.
N°4 : Les parcours à obstacle
Les parcours d’obstacles sont une excellente option pour ceux qui ont des enfants à la maison et qui se demandent comment les occuper pendant ce confinement. Ils sont faciles à adapter selon votre espace. Bien entendu, vous n’aurez pas le même parcours si vous avez une grande cour extérieure ou seulement le salon de votre condo. Ramper sous la table de la cuisine, marcher en canard dans le couloir et terminer en marchant sur un fil imaginaire constituent un bon parcours de départ. Ces parcours permettent à vos enfants de se dépenser un peu, de voir leurs améliorations s’ils se les font régulièrement et améliorer leur développement moteur. Pour le reste, laissez libre cours à voter imagination et celle de vos enfants.
N°5 : Les tâches ménagères et le jardinage
Et oui, passer le balai et laver votre bain peuvent être considérées comme une activité physique. Certes, ce sont des activités plus légères, mais pour des personnes âgées ou avec des conditions particulières, les tâches ménagères rentrent dans la liste des activités physiques.
Avec le beau temps, le jardinage est également physique dû aux positions adoptées et par la durée. Néanmoins, en faisant votre ménage ou en jardinant, il est important de faire attention à votre posture. Le jardinage et le ménage demandent d’adopter des positions exigües qui peuvent provoquer des blessures ou des maux de dos. D’autre part, il est important de garder les abdominaux contracter lorsque vous levez des charges et de plier les genoux au lieu de se pencher pour ramasser quelque chose. De plus, vous devez changer de position souvent pour éviter que des tensions apparaissent. Un échauffement avant et un étirement après de votre activité sont importants. Les étirements sont bénéfiques sur les tensions causées par l’activité et celles causées par le stress de la situation actuelle.
Votre charge de travail a diminué et vous n’êtes plus une heure et demie le matin et le soir dans le trafic dû au télétravail. Pourquoi n’utiliseriez-vous pas ce temps pour commencer à bouger et intégrer l’activité physique à notre quotidien afin de prendre de saines habitudes de vie ?
Sources:
- Mammen, G., et Faulkner, G. (2013). Physical activity and the prevention of depression: a systematic review of prospective studies. American journal of preventive medicine, 45(5), 649-657
- Stubbs, B., Vancampfort, D., Rosenbaum, S., Firth, J., Cosco, T., Veronese, N., … & Schuch, F. B. (2017). An examination of the anxiolytic effects of exercise for people with anxiety and stress-related disorders: A meta-analysis. Psychiatry Research, 249, 102-108.
- Vaishya, R., Pariyo, G. B., Agarwal, A. K., & Vijay, V. (2016). Non-operative management of osteoarthritis of the knee joint. Journal of clinical orthopaedics and trauma, 7(3), 170-176.
L’activité physique un allié pour la santé mentale
La dépression est l’une des formes les plus connues des troubles de la santé mentale. Dans les pays développés, de 12 à 32 % de la population a des symptômes de dépression ou d’anxiété (3). À travers le monde, la dépression affecte plus de 340 millions de personnes. (2). Évidemment, la prise d’une médication adaptée ainsi que la consultation d’un psychologue, sont parmi les stratégies les plus connues. Mais il existe différents outils à la portée d’une personne atteinte par la dépression ou l’anxiété.
Bouger : un outil indispensable
Dans les dernières années, l’activité physique a reçu un grand intérêt comme traitement de la dépression. En effet, l’activité physique améliore les capacités fonctionnelles, cognitives et le bien-être chez un individu. De plus, elle peut diminuer ou prévenir les effets de plusieurs troubles mentaux et physiques, incluant l’anxiété et la dépression (2). En revanche, l’inactivité a été associée au développement de troubles mentaux. Une absence d’activité physique peut avoir des effets nocifs sur la santé et le bien-être (4).
Toutes les études ne sont pas en accord sur la fréquence de pratique d’activité physique. Pour certaines, être actif plus d’une fois par semaine diminuerait les risques de dépression. Cependant pour d’autres, ces effets positifs ne seraient pas présents en dessous de deux fois par semaine. En revanche, les individus qui augmenteraient leur niveau d’activité physique réduiraient leurs risques de développer des dépressions subséquentes. Selon les études, la marche permettrait de réduire les risques de dépression aux alentours de 60 %, même à faible niveau. Celle-ci n’est pas la seule activité impliquée, il semblerait que chez des personnes sédentaires, le jardinage permettrait aussi de réduire les risques (1).
Le physique mais pas seulement
À travers la littérature, on constate que la majorité des interventions en activités physiques se font avec des séances de type aérobie et très peu d’étude utilise le port de charges même si il peut aussi apporter des bienfaits.
La partie physique de l’activité n’est pas le seul élément à avoir un effet important sur la dépression. En effet, d’autres aspects de l’activité physique ont une importance, comme l’augmentation de l’estime personnelle et de l’efficacité personnelle, l’augmentation du support social et l’amélioration des habiletés de « coping », c’est à dire les habiletés à réagir au stress (2). L’activité physique qu’elle soit pratiquée de manière individuelle ou en groupe permettrait la réduction des symptômes dépressifs. Cependant, les activités de groupes sont à considérer pour les aspects sociaux et motivationnels.
Généralement, les sessions de 30 à 45 minutes sont préférables. La motivation du client est modulable et elle est donc un facteur non négligeable.
Tous ces facteurs sont à considérer dans le choix des activités physiques. Cependant, les activités physiques trop strictes auraient l’effet inverse (2). Les individus déjà actifs devraient au moins maintenir leurs niveaux d’activité physique, contrairement aux individus inactifs qui devraient l’augmenter s’ils veulent bénéficier de la protection contre le développement de la dépression (1).
D’autres outils à notre portée
Aux vues de la littérature, il semblerait que la pratique d’activité physique ait un impact positif dans la diminution des risques de dépression. Cependant, celle-ci n’est pas la seule piste non pharmacologique pouvant augmenter la sensation de bien-être chez les individus aux prises avec des troubles de santé mentale. La massothérapie, la chiropratique et l’acupuncture peuvent être des alliés de choix.
Sources :
- Mammen, G., et Faulkner, G. (2013). Physical activity and the prevention of depression: a systematic review of prospective studies. American journal of preventive medicine, 45(5), 649-657
- Nyström, M. B., Neely, G., Hassmén, P., et Carlbring, P. (2015). Treating major depression with physical activity: a systematic overview with recommendations. Cognitive behaviour therapy, 44(4), 341-352.
- Rebar, A. L., Stanton, R., Geard, D., Short, C., Duncan, M. J., et Vandelanotte, C. (2015). A meta-meta-analysis of the effect of physical activity on depression and anxiety in non-clinical adult populations. Health psychology review, 9(3), 366-378.
- Ströhle, A. (2009). Physical activity, exercise, depression and anxiety disorders. Journal of neural transmission, 116(6), 777.
Un dos en santé pour la nouvelle année !
Dans nos sociétés actuelles, la récurrence des problèmes de dos s’avère indéniable. Cet article se concentrera sur les douleurs lombaires (lombalgies) et comment une personne en souffrance peut retrouver et garder un dos en santé.
Qu’est-ce que la lombalgie ?
Les lombalgies sont des douleurs que l’on peut ressentir au niveau du bas du dos soit les lombaires. À l’heure actuelle, elles sont dans les premières causes d’arrêt de travail (2). L’obésité et le port de charge lourde représentent des facteurs de risques dans le développement d’une lombalgie (3).
Développement de la chronicité
Sans traitement approprié, ces douleurs peuvent devenir chroniques. Les personnes de plus de 50 ans souffrent trois à quatre fois plus de la lombalgie chronique que celles âgées de 18 à 30 ans. D’autre part, les personnes qui travaillent dans un bureau devant un ordinateur ont tendance à devenir plus sédentaires. Par conséquent, les faiblesses musculaires engendrées par l’emploi occupé augmentent la possibilité de développer une lombalgie chronique. Finalement, les habitudes de vie et l’obésité ne sont pas seulement des facteurs de risque de la lombalgie, mais aussi du développement de sa chronicité. En effet, le fait d’être en surpoids augmente la charge qui est appliquée au niveau de nos vertèbres. Cette charge prédispose une dégénérescence de la colonne lombaire. Elle augmente ainsi les risques de blessure et de développer de la chronicité (4).
Retrouver et conserver un dos en santé
Plusieurs études se sont attardées sur l’effet de l’activité physique chez les patients souffrant de lombalgies chroniques.
Pilates et autres programme
La méthode Pilates consiste à utiliser l’esprit et le corps dans des exercices. Elle se concentre sur la stabilisation des muscles du tronc, le contrôle musculaire, la respiration, le renforcement, la flexibilité et la posture. Le Pilates a été comparé à d’autres méthodes d’exercices mais elle s’est avéré plus efficace dans la réduction des douleurs et la réduction des incapacités (5).
La méthode Pilates n’est pas la seule activité physique qui peut aider le patient à retrouver et conserver un dos en pleine santé. La lombalgie chronique est associée à une perturbation du patron d’activation musculaire, une faiblesse et une augmentation de la fatigabilité des muscles du tronc. En tenant compte de cela, la réhabilitation par l’exercice devrait favoriser une augmentation de la stabilité lombaire en impliquant la musculature autour de la colonne vertébrale (6).
Les programmes de coordination et de stabilisation se concentrent sur le renforcement des muscles du « core ». Ce sont ses muscles de la ceinture abdominale qui contribue à la stabilisation lombo-pelvienne. De part ce fait, ils aident à la stabilité et au support de la colonne. La majorité des programmes combine des exercices en force, en endurance, en flexibilité ainsi qu’un volet aérobie. Des exercices personnalisés aux besoins du patient permettent l’amélioration significative de la force, endurance et flexibilité des muscles du tronc et ainsi la capacité fonctionnelle (6).
Une approche multidisciplinaire
L’activité physique associée à d’autres disciplines permet une santé du dos plus optimale. En effet, une approche multidisciplinaire permettra d’avoir une vision globale de la situation. La massothérapie, l’acupuncture et la chiropratique sont des disciplines pouvant intervenir à différents moments de la lombalgie. En effet, la combinaison de plusieurs professionnels va pouvoir aider un patient avec des douleurs mais aussi prévenir une éventuelle rechute.
Par exemple, les contractures musculaires sont difficiles à éliminer seules par l’activité physique. C’est pourquoi, la massothérapie a un rôle à jouer dans la gestion des lombalgies. En effet, selon la technique utilisée, un massothérapeute détend les tensions musculaires, diminue le stress occasionné par la situation et aide le patient à retrouver le sommeil (1).
Les lombalgies peuvent être le signe d’un dysfonctionnement au niveau de la mobilité des vertèbres lombaires. L’examen chiropratique aura pour but de déterminer la source de ce dysfonctionnement. Ce dernier pourra par la suite être corrigé par des manipulations vertébrales et un travail des tissus mous.
En conclusion, la pratique d’une activité physique permet la diminution significative de la douleur chez les personnes atteintes de lombalgie chronique. Le mouvement est l’une des clés d’un dos en santé.
Sources :
- Fédération québécoise des massothérapeutes agréés. (2018) La massothérapie dans la prise en charge de la fibromyalgie. Repéré à https://www.fqm.qc.ca/massotherapie-et-lombalgies/
- Lawand P., Lombardi I.J., Jones A., Sardim C., Ribeiro L.H. et Natour J. (2015). Les effets d’un programme d’étirements musculaires selon la méthode de rééducation posturale globale (RPG) sur les patients souffrant de lombalgie chronique : un essai randomisé contrôlé. Revue du rhumatisme, 82(5),322-326.
- Magee D.J., Zachazewski J.E., Quillen W.S. et Manske R.C. (2016). Pathology and intervention in musculoskeletal rehabilitation(2èmeéd.). États-Unis : Elservier Inc.
- Meucci R.D., Fassa A.G. et Faria N.M.X. (2015). Prevalence of chronic low back pain : systematic review. Revista de Saúde Pública, 49(1), 1-10.
- Patti A., Bianco A., Paoli A., Messina G., Montalto M.A., Bellafiore M., Battaglia G., Iovane A. et Palma A. (2015). Effects of Pilates Exercise Programs in People With Chronic Low Back Pain : A Systematic Review. Medicine, 94(4), 1-9.
- Searle A., Spink M., Ho A. et Chuter V. (2015). Exercise interventions for the treatment of chronic low back pain : a systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. Clinical Rehabilitation, 29(12), 1155-1167.
