Usage thérapeutique de la glace

par Dre Rebecca Gamble, chiropraticienne

Parmi les recommandations qui sont souvent faites lors de blessures, il y a celle de la glace. Quand et pourquoi devrait-on l’utiliser?

Pourquoi utiliser de la glace ?

Avant de comprendre pourquoi on devrait utiliser de la glace à des fins thérapeutiques, il faudrait comprendre le phénomène qu’on appelle la réponse de Hunting.  C’est un mécanisme de protection des membres périphériques du corps contre le froid excessif. Lorsqu’une partie du corps est refroidie, le mécanisme réagit d’abord en rétrécissant les vaisseaux sanguins pendant 10 à 15 minutes. Ensuite, le phénomène se renverse en les dilatant afin de protéger cette partie contre le gel.

En phase aiguë, après une blessure directe, les vaisseaux sanguins se dilatent laissant passer du plasma et du sang et causant une contusion interne. Cela peut durer de 48 à 72 heures et peut provoquer des problèmes tels que des mouvements limités, une enflure visible et de la douleur. Appliquer de la glace sur la région douloureuse produira donc un rétrécissement temporaire de vaisseaux sanguins. Connaissant la réponse de Hunting, nous savons qu’après 15 minutes, les vaisseaux se dilateront de nouveau. C’est la raison pourquoi il ne faudrait pas que l’application de la glace dure plus longtemps.

Comment utiliser la glace?

Voici donc la meilleure façon de procéder :

  1. Envelopper la glace dans un linge préalablement humidifié.
  2. Appliquer la glace sur la région douloureuse (et ce le plus rapidement possible) pendant 10 à 15 minutes.
  3. Remettre la glace au congélateur et répéter l’opération à toutes les heures.

Ceci aura pour effet de minimiser les complications en réduisant l’écoulement du sang et en augmentant le taux d’absorption du liquide superflu. Répéter ces étapes aussi souvent que possible pendant les 72 heures (3 jours) qui suivent.

Application pratique

Plusieurs types de tissus mous peuvent être aidés par des applications de glace : un muscle étiré, une foulure (entorse), une douleur dorsale suite à un mouvement brusque, une crampe musculaire et une blessure directe.

N’importe qui peut appliquer de la glace. On devrait le faire immédiatement après que la blessure se soit produite, même avant d’avertir le chiropraticien. La glace agira immédiatement en soulageant la douleur et en favorisant la guérison. L’application de chaleur sous toutes ses formes (coussins chauffant, bain chaud et autres) n’aura qu’un effet temporaire; le processus de guérison sera ralenti et l’inflammation augmentée, or il faudrait l’éviter.

Mal à la mâchoire?

par Dre Viviane Girard, chiropraticienne

Notre mâchoire est utilisée pour effectuer beaucoup de mouvements quotidiens. Lorsque nous mangeons, nous parlons, nous mordons, nous sifflons, nous chuchotons, nous embrassons, nous sollicitons cette articulation. 10 000 mouvements, c’est autant d’actions que notre mâchoire doit effectuer à tous les jours!

Démystifier cette articulation complexe

La mâchoire est l’articulation entre le crâne et la mandibule; nous l’appelons également articulation temporo-mandibulaire. Elle est considérée comme l’articulation la plus complexe de notre corps. Puisque nous en avons deux, elles doivent fonctionner en parfaite symétrie, sinon il en résulte un débalancement qui peut être très inconfortable.

Elle se compose de muscles, de ligaments, de tendons, de nerfs, de vaisseaux sanguins et d’un disque articulaire. Ce dernier absorbe énormément de pression lors de la mastication. Quand les deux articulations temporo-mandibulaire ne travaillent plus en synergie, le disque en est d’autant plus affecté. Il peut alors se créer un blocage de l’articulation. Ce blocage n’est pas douloureux au début, mais à la longue, brise le disque et cause de l’arthrose.

Comme toutes les autres articulations du corps, celle de la mâchoire est susceptible de souffrir de problèmes d’ordre neuro-musculo-squelettiques.  Vos chiropraticiennes peuvent en faire l’évaluation et traiter certaines composantes pour soulager, voire guérir votre douleur à la mâchoire.

Causes de la douleur

Saviez-vous que vos dents devraient se toucher uniquement pour un total de 5 minutes dans votre journée? La position normale de votre bouche quand vous ne mangez pas ou ne parlez pas devrait être avec les lèvres fermées, les dents entre-ouvertes, et avec la langue reposant au palais. Si vous avez les dents qui se touchent pour une période prolongée, cela pourrait vouloir dire que vous faites du bruxisme, ce qui signifie que vous serrez ou que vous grinchez des dents. Cela peut provoquer des douleurs aux dents ainsi qu’à la mâchoire.

Les autres causes de troubles de l’articulation temporo-mandibulaire sont les suivantes :

  • Traumatisme;
  • Stress;
  • Mâcher de la gomme;
  • Ronger ses ongles;
  • Utiliser ses dents pour ouvrir des sacs ou des pots;
  • Arthrose ou Arthrite;
  • etc…

Vous pouvez alors ressentir un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • De la douleur au niveau du visage, de la mâchoire ou des oreilles;
  • Des maux de têtes, souvent sous forme de pression derrière les yeux;
  • Des maux de cou et d’épaules;
  • Un claquement ou un craquement quand vous ouvrez et fermez la bouche;
  • Un blocage au niveau de la mâchoire;
  • Une ouverture de la bouche anormale (ouverture ne se fait pas droite, souvent en forme de « C » ou en diagonale);
  • etc…

Que peut faire votre chiropraticienne

Si vous croyez être affecté par une dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire, il est recommandé de la faire examiner par votre chiropraticienne. Elle commencera par examiner l’ouverture de votre bouche à la recherche d’un ressaut (claquement) ou d’une déviation. Ensuite, elle évaluera la musculature de votre mâchoire de manière à vérifier si des tensions musculaires pourraient vous occasionner des douleurs. Une évaluation de votre région cervicale peut être fait puisque des subluxations cervicales peuvent causer des douleurs dans la région de l’articulation temporo-mandibulaire, et à l’inverse, des dysfonctions de la mâchoire peuvent causer des raideurs au cou et des maux de tête.

À la suite de cet examen, votre chiropraticienne pourra vous dire si votre douleur est de nature neuro-musculo-squelettique ou non. Dans le deuxième cas, votre chiropraticienne vous suggérera un professionnel approprié pour la prise en charge de votre condition.

 

https://www.colgate.com/fr-ca/oral-health/conditions/temporomandibular-disorder

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-bucco-dentaires/troubles-et-dysfonctions-temporo-mandibulaires/troubles-et-dysfonctions-temporo-mandibulaires

La scoliose pédiatrique

Par Dre Viviane Girard, chiropraticienne DC

Avec la rentrée scolaire, apparait souvent des maux de dos chez les enfants et adolescents. Plusieurs facteurs peuvent causer ces douleurs, entre autres l’utilisation de tablettes et de téléphones cellulaires, un sac à dos trop gros et trop lourd et une mauvaise posture. De plus, une mauvaise posture peut aussi être un signe de scoliose.

Tous ces éléments apportent un débalancement au niveau de la colonne vertébrale, qui peut être problématique pour la croissance de votre enfant. En effet, la posture durant toutes les années scolaires de votre enfant est cruciale dans la maturation de sa colonne vertébrale. Il est donc important de s’assurer d’une bonne santé vertébrale pour éviter des problématiques plus tard.

Une colonne vertébrale en santé

Une colonne en santé, vue de dos, devrait être bien droite, avec les épaules, les omoplates et le bassin de niveau. Vue de côté, elle devrait avoir des courbes qui permettent à la colonne vertébrale d’absorber les chocs qu’elle subit. Il ne devrait pas y avoir une omoplate qui est plus ressortie que l’autre. Si vous remarquez un débalancement chez votre enfant, il est important d’en faire faire l’évaluation pour s’assurer de corriger les problèmes le plus tôt possible. Cela préviendra bien d’autres complications dans le futur.

Définition de la scoliose pédiatrique

La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale dans les trois dimensions. C’est-à-dire que les courbes normales sont déformées. Les scolioses sont les déviations qui sont de plus de 10 degrés lorsque calculées sur radiographies. On remarque qu’elles sont présentes dans 2 à 3% de la population chez les enfants. Elle se développe dans 90% des cas entre 11 et 18 ans, et touche environs 3 filles pour chaque garçon. Les moments cruciaux au développement d’une scoliose chez les enfants sont immédiatement avant et pendant les poussées de croissance. Pour les filles, juste avant les premières règles et pour les garçons, avant que leur voix ne mue. Il est donc important de faire vérifier la santé vertébrale de votre enfant durant ces périodes.

Conséquences

La déviation de la colonne vertébrale entraîne une rotation, qui elle, entraîne une déformation des côtes. Cela engendre donc souvent une « bosse » apparente dans le dos, que l’on nomme « gibbosité ». Outre le côté esthétique, la scoliose peut entraîner d’autres problèmes. En effet, elle déstabilise la mécanique de la colonne, ce qui diminue sa stabilité articulaire et entraîne une désorganisation posturale ainsi que des systèmes neurologiques, musculaires et squelettiques.

Comment évaluer rapidement votre enfant

Vous pouvez vérifier si la posture de votre enfant pose problème en évaluant rapidement les éléments suivants : Points à vérifier pour dépister une Scoliose

  • Débalancement des épaules : une est plus haute que l’autre
  • Asymétrie des omoplates : déformation en 3D
  • Angle de la taille : un côté est plus ouvert que l’autre
  • Distance entre les bras et le corps : n’est pas symétrique
  • Hauteur des hanches inégale : impression qu’une jambe est plus courte
  • Gibbosité : « bosse » dans le dos quand l’enfant se penche vers l’avant

Si vous remarquez une anomalie posturale, n’hésitez pas à contacter votre chiropraticien(ne) pour qu’une évaluation complète et appropriée soit effectuée.

Pourquoi consulter

Il est important de prendre en charge rapidement les enfants présentant une scoliose. Plus la scoliose se développe à un jeune âge, plus les risques de progression sont importants. On évalue que, pour une scoliose de 20 degrés, considérée comme étant légère, le risque d’aggravation est de 100% si développée avant l’âge de 10 ans. Le risque augmente à 61% lorsque développée entre 11 et 12 ans. Également, il a été soulevé que 60 à 78% des adolescents avec scoliose ont des maux de dos en comparaison avec 28 à 48% pour ceux sans scoliose.

La progression d’une scoliose entraîne un remodelage au niveau des vertèbres. Par conséquent, plus on attend avant d’agir, plus les vertèbres vont s’ossifier dans la déformation. Avec les suivis chiropratiques, on peut s’attendre à minimiser les risques de développer de la douleur au niveau du dos, de la rigidité et de l’usure prématurée de la colonne vertébrale.

Vos chiropraticiennes sont habilitées à détecter, évaluer et traiter les scolioses. Plus particulièrement, les Dre Massé et Dre Girard, chiropraticiennes, ont suivi des formations d’analyse, de traitement conservateur et de prescription d’exercices spécifiques pour cette condition. Plus la détection d’une scoliose est précoce, meilleures sont les chances de diminuer la progression.

Dans le cadre du mois de la scoliose, Dre Girard, chiropraticienne offrira gratuitement des évaluations de dépistage le vendredi 22 novembre entre 15h et 17h à la clinique. Pour prendre rendez-vous, téléphonez-nous au 450-349-6611.

Références:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3566258/

https://www.cliniquespinecor.ca/fr/scoliose.php

http://www.posturetek.com/fr/scoliose-pediatrique.html

https://oppq.qc.ca/blogue/scoliose-idiopathique-enfant-adolescent/

BONNE POSTURE, BONNE LECTURE !

LECTURE AU LIT

Qui n’a jamais passé un moment à lire au lit? Vous vous relevez après quelques heures penché sur votre bouquin favori et vous ressentez alors une grande douleur au cou. Savez‐vous qu’il est important de respecter certaines postures lorsque vous êtes assis au lit?

Lire au lit peut vous sembler une activité bien banale, mais elle peut mettre votre cou à rude épreuve. Lorsque l’on reste longtemps dans une même position, il y a une déformation graduelle qui se produit dans les tissus de soutien de la colonne vertébrale. Les ligaments qui maintiennent les vertèbres en place s’étirent graduellement. Si le ligament devient trop étiré et que la vertèbre est moins bien protégée, le corps produira un spasme musculaire de protection. C’est ce spasme musculaire qui causera de la douleur au cou.

LES SYMPTÔMES

Une mauvaise posture de lecture peut aussi déstabiliser la cage thoracique, ce qui pourrait créer des douleurs entre les omoplates et des élancements jusque dans les bras. Lorsque vous lisez au lit, évitez d’être couché sur le ventre, la tête relevée et le menton pointant vers le haut. Vous risquez ainsi d’irriter les facettes articulaires de la nuque. Les muscles voudront protéger les structures, ce qui augmentera la douleur. Normalement, la douleur diminue après quelques jours, le muscle se détend et le ligament se replace tranquillement. Cependant, le spasme prolongé d’un muscle peut causer l’engorgement de celui‐ci et provoquer des tensions et des maux de tête. Vous pourriez également ressentir des brûlures dans la région musculaire affectée.

LECTURE SUR TABLETTE

La posture souvent adoptée pour la lecture sur les tablettes numériques, soit la flexion du cou accentuée par le poids de la tête penchée vers l’avant, entre autres, peut avoir des conséquences sur la santé neuromusculo‐squelettique des lecteurs. Il existe une forte association entre une posture de la tête vers l’avant et une diminution de la force des muscles respiratoires. Cette posture est reconnue pour entraîner l’élongation musculaire, augmenter les problèmes de tunnels carpiens et augmenter les risques de hernies discales. De plus, lorsque la tête est avancée d’un pouce vers l’avant, cela augmente le poids de celle‐ci sur la colonne vertébrale de dix livres supplémentaires. Finalement, la position de la tête en avant augmente la compression des disques et peut causer une arthrite précoce. Les effets combinés des claviers microscopiques, des postures tendues et des mouvements répétitifs ne sont que quelques‐uns des facteurs qui augmentent les malaises ressentis par les « accros du texto ».

LES SYMPTÔMES

Les symptômes les plus fréquents liés à une position inadéquate pour la lecture sur tablette numérique sont les maux de tête, la raideur de la nuque et du dos, les douleurs aux poignets et aux épaules, des engourdissements dans les mains et la perte de la courbe naturelle du cou pouvant engendrer des problèmes d’arthrose à long terme.

LECTURE SUR FAUTEUIL

Pour une séance de lecture agréable, le mieux est de s’assurer d’être installé dans un fauteuil qui permet au lecteur d’être assis avec le dos bien appuyé. Pour éviter d’avoir à pencher le cou, pensez à utiliser un coussin de lecture. En plus d’épargner votre nuque, le coussin libérera vos bras d’un poids, surtout si vous êtes amateurs de grosses briques. Veillez à amener le livre à vous et non pas à vous pencher vers le support de lecture. Assurez‐vous également de munir votre coin lecture d’un éclairage adéquat. N’utilisez pas de lumière trop vive ou trop tamisée, vous risqueriez de forcer vos yeux inutilement. Pensez
au confort de vos jambes. Évitez de les croiser, cela peut couper la circulation et vous occasionner des « fourmis » dans les jambes! Au besoin, utiliser un petit tabouret ou un pouf pour les surélever.

COMMENT ÉVITER LES DOULEURS ?

  • Prenez des pauses régulièrement.
  • Évitez de fléchir la tête vers l’avant de façon prolongée.
  • Évitez les positions où votre torse serait tordu
  • Quand vous sentez des petits inconforts, pensez à vous relaxer en faisant des mouvements circulaires avec le cou.
  • Déposez votre tablette ou livre sur une table ou un coussin de lecture. Sinon, tentez de supporter vos coudes et de demeurer le dos le plus droit possible.

Si vous avez des torticolis à répétition ou si une douleur occasionnée par une posture de  lecture inadéquate persiste plus d’une semaine, prenez rendez‐vous avec votre docteur  en chiropratique. 

Sources:

Association chiropratique canadienne

Kapandji IA. The Physiology of the Joints, Volume III. 6th ed. London: Churchill Livingstone; 2007

POSTURE EN CLASSE

Tiens‐toi droit! Combien de fois avez‐vous entendu cela enfant et à quelle fréquence le répétez‐vous maintenant à votre progéniture?

En tant que parents, vous êtes déjà sensibilisés à l’importance d’une bonne posture pour préserver une bonne santé neuro‐vertébrale. Vous vous assurez d’offrir à votre enfant un poste d’étude bien ajusté selon sa taille à la maison, mais qu’en est‐il à l’école?

En tant que professeur, vous voyez sûrement vos élèves enrouler les chevilles autour de leurs pattes de chaise ou de pupitre, arrondir le bas du dos en allongeant le haut du corps sur leur bureau, s’asseoir sur une jambe, etc.

En classe, il est beaucoup plus difficile de maximiser la posture de l’élève. Bien souvent, pupitres et chaises ne sont pas ajustables. Voici donc quelques #chirotrucs pour maximiser la posture de l’enfant dans cet environnement.

ASSIS AU PUPITRE, L’ÉLÈVE DOIT :

  •  Coller les fesses au fond de la chaise
  • Appuyer le dos au dossier
  • Déposer les deux pieds au sol

Si les pieds de l’enfant ne touchent pas le sol, il est possible d’utiliser une boîte ou de gros livres pour que l’élève puisse y déposer les pieds.

Pour de longues périodes de lecture, afin d’éviter que l’élève ne fléchisse le cou, le livre peut être déposé sur le coffre à crayon pour lui donner un angle.

Être assis pendant de longues périodes dans une même position n’est pas recommandé. Prenez des pauses souvent en classe. L’Association chiropratique canadienne propose une routine santé de trois minutes spécialement destinée aux enfants, leur permettant de se délier les membres et d’améliorer leur posture. Visionnez‐la en ligne :

POURQUOI FAUT-IL ÉVITER DE CROISER LES JAMBES?

Il faut éviter de croiser les jambes, car ceƩe posture crée un désalignement important du bassin et donc de la colonne vertébrale. Il est également important que les pieds touchent le sol, car sinon, cela crée une pression derrière les cuisses et des tensions dans le bas du dos.

ASSIS AU SOL, L’ÉLÈVE DOIT :

  • S’asseoir en tailleur (jambes croisées, les genoux repliés vers l’extérieur)
  • Garder le cou et le dos droits
  • Relâcher les épaules et garder les coudes près du corps
  • Se placer face à ce qu’il regarde pour éviter les torsions du cou ou du dos

POURQUOI DIT-ON « ASSIS EN TAILLEUR »?

Le muscle sartorius est situé à la cuisse et descend en forme de « s » de la hanche au genou. C’est le plus long muscle du corps humain et c’est grâce à lui qu’il est possible de s’asseoir dans la position dite « en tailleur ». On l’appelle aussi muscle couturier, d’où l’expression !

UTILISATION DU BALLON « SUISSE » EN CLASSE

Utiliser le ballon d’exercice en classe est de plus en plus populaire, et un nombre grandissant d’enseignants choisissent d’y avoir recours. Meilleure posture, mais aussi meilleure concentration, plus grande détente musculaire, moins de fatigue et moins de stress, s’entendent‐ils à dire. Le ballon ne devrait pas être utilisé à la place de la chaise, mais bien comme une alternative afin de varier les postures en classe au fil de la journée. Il est important pour le confort de l’enfant et sa posture que le ballon soit de la bonne dimension. Il
faut que l’élève puisse déposer les pieds au sol avec les genoux fléchis à 90 degrés. Il sera peut‐être nécessaire de dégonfler un peu le ballon pour en arriver à la taille optimale.

Vous avez des questions afin de maximiser le confort, posture et concentration de votre  enfant ou de vos élèves? Demandez conseil à votre chiropraticien.

Sources:

Association des chiropraticiens du Québec

www.chiropractic.ca.

 

S COMME SCOLIOSE

La scoliose est plus qu’un problème esthétique. C’est une colonne vertébrale qui prend la forme d’un « s » pouvant s’aggraver à mesure que progresse la croissance et éventuellement entraîner des problèmes de santé.

S COMME SPIRALE

Imaginez un escalier en colimaçon. La scoliose idiopathique est une déformation en 3D de la colonne vertébrale qui est plus susceptible d’apparaître au moment des fortes poussées de croissance, le plus souvent à la puberté. Selon la gravité de l’affection, la déformation vertébrale occasionne une torsion du rachis plus ou moins importante. Les vertèbres se déploient comme les marches autour de l’escalier pour éventuellement y entraîner, à mesure de sa progression, l’ensemble de l’appareil locomoteur (os, tendons, muscles et ligaments, ainsi que le délicat système nerveux!). La scoliose peut occasionner la déformation du dos, du thorax, de l’abdomen et, dans les cas plus sévères, un affaissement de la cage thoracique et une compression des organes vitaux tels que le cœur et les poumons.

Il est généralement accepté que 80% des scolioses sont d’origine idiopathique, c’est-à-dire de cause inconnue. Malgré cet état de fait, le facteur héréditaire demeure important à considérer, car la scoliose idiopathique est présente également chez d’autres membres de la famille dans 30% des cas selon la Scoliosis Research Society (SRS).

S COMME PROFIL STANDARD

Bien que le Quasimodo de Notre-Dame-de-Paris ait donné un visage masculin aux difformités spinales, la scoliose est une pathologie qui touche majoritairement les individus de sexe féminin. La période la plus à risque pour développer une scoliose idiopathique est à l’adolescence. Par conséquent, pour de meilleurs résultats, il convient donc que le dépistage soit effectué tout juste avant l’apparition des premiers signes de la puberté.

S COMME SIGNES

Prenez donc quelques instants pour observer la posture de votre enfant. A-t-il
toujours de la difficulté à se tenir droit? Une bretelle de son sac à dos tombe continuellement? Il est possible que votre enfant soit atteint de scoliose. Quelques signes vous mettront sur la piste :

  • Bascule des épaules
  • Omoplate proéminente
  • Taille asymétrique
  • Hanche plus haute
  • Bras plus éloigné d’un côté du bassin
  • Bosse dans le dos (gibbosité) en position penchée

S COMME SOLUTIONS

La formation rigoureuse que suivent les docteurs en chiropratique leur permet d’évaluer le niveau de gravité d’une scoliose. Par des ajustements chiropratiques réguliers ils peuvent arriver à assouplir la colonne vertébrale et à améliorer l’équilibre postural du patient. Les ajustements sont des manipulations vertébrales spécifiques visant à rétablir l’équilibre neuromusculo-squelettique.  C’est ainsi que, dans la majorité des cas, ils contribue grandement à soulager la douleur. Par ailleurs, des exercices thérapeutiques ciblés visant à renforcer les muscles de soutien d’une colonne vertébrale tordue peuvent également être prescrits afin d’aider à stabiliser la progression de l’incurvation de la colonne vertébrale.

S COMME SUIVIS

Puisque la scoliose est une pathologie évolutive, la clé pour de meilleurs résultats en est le dépistage précoce et le suivi régulier. Vous avez un doute que votre enfant soit affecté d’une scoliose? Faites-le donc examiner par un professionnel du système neuromusculo-squelettique. Votre chiropraticien sera en mesure de poser un diagnostic chiropratique et de faire une gestion clinique appropriée de la condition de votre enfant.

En aucun cas la scoliose ne devrait être un frein à une vie active et épanouie. Demandez l’aide de votre chiropraticien!

Sources:

Association des chiropraticiens du Québec

Association de la scoliose du Québec

Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique

 

Six mythes tenaces sur la chiropratique déboulonnés!

Par Association des chiropraticiens du Québec

Bon nombre de Canadiens se posent encore des questions sur le rôle des chiropraticiens au sein d’une équipe de soins et sur les bienfaits du traitement chiropratique pour la santé.  Nous tenons aujourd’hui à déboulonner certains mythes bien ancrés :

1. Si vous commencez à voir un chiropraticien, vous devez continuer sans arrêt

Faux. Lorsque vous consultez un chiropraticien, il procède à une évaluation, qui comprend vos antécédents et un examen physique, afin de déterminer la cause de votre douleur ou dysfonctionnement. À la lumière de ces observations, il pose un diagnostic et élabore un plan de traitement. Ce dernier tient compte de vos besoins et objectifs. Il comporte un nombre initial de consultations qui permettent de voir si vous répondez bien au traitement et d’effectuer des réévaluations périodiques. Ainsi, selon le patient et le problème, la durée du traitement recommandé varie. Mais, ultimement, c’est vous qui décidez de poursuivre ou pas. En tant que patient, si vous avez des questions ou des préoccupations sur le traitement conseillé, vous ne devez pas hésiter à les aborder avec votre chiropraticien. Le plan de traitement doit être le fruit d’une décision partagée entre le patient et le praticien.

2. Les chiropraticiens ne sont pas de « vrais » docteurs

Tout comme les médecins, les optométristes et les dentistes, les chiropraticiens sont membres d’une profession réglementée dans les dix provinces. De plus, ils sont autorisés à porter le titre de « docteur » aux termes d’un programme de formation rigoureux de docteur en chiropratique. Les professionnels agréés comme « docteur » ont suivi une formation exhaustive dans leur domaine d’expertise qui les autorise notamment à poser un diagnostic.

3. Pour consulter un chiropraticien, il faut d’abord voir un médecin

Dans toutes les provinces du Canada, les chiropraticiens sont des professionnels de première ligne. Ce qui signifie que vous pouvez les consulter directement*. Les chiropraticiens possèdent une solide formation de diagnosticien. À ce titre, ils effectuent un examen complet qui leur permet de poser un diagnostic ou de formuler des impressions cliniques. Selon le résultat, le chiropraticien vous présente un programme de traitement ou vous dirige vers un autre professionnel de la santé. Toutefois, dans le cadre de certains régimes complémentaires, votre assureur peut exiger que vous soyez dirigé en chiropratique par un médecin.

*À l’exception du Québec, où une référence médicale est nécessaire pour les patients CNESST et SAAQ.

4. Il n’existe aucune preuve de l’efficacité de la chiropratique

On remet parfois en question l’efficacité du traitement chiropratique. Or, des chercheurs issus de la chiropratique et d’autres professions ont mené beaucoup d’études pour rassembler des données probantes qui témoignent de l’effet des thérapies manuelles sur les problèmes musculosquelettiques. Ainsi, on a démontré l’efficacité de la manipulation vertébrale et articulaire dans des cas de problèmes musculosquelettiques aigus et chroniques comme la dorsalgie. En fait, en cas de dorsalgie, la manipulation vertébrale est recommandée comme intervention de première ligne dans les guides de pratique clinique du Groupe de travail de la Décennie des os et des articulations1, de l’American College of Physicians, de l’American Pain Society2 et du Britain’s National Institute of Health and Care Excellence3.

5. Les chiropraticiens ne peuvent traiter que les douleurs dorsales

Les chiropraticiens sont des experts en santé musculosquelettique qui sont formés pour évaluer, diagnostiquer, traiter et prévenir les problèmes biomécaniques de nature musculaire, squelettique et nerveuse. Outre son efficacité dans le traitement des troubles musculosquelettiques liés à la colonne, on a également démontré ses bienfaits dans le traitement des membres, des céphalées et même de l’articulation temporomandibulaire (ATM)4,5,6. Les chiropraticiens peuvent également vous prodiguer des conseils sur les habitudes de vie – nutrition, condition physique, ergonomie, etc. – qui contribuent au traitement et à la prévention de nombreux problèmes de santé. La santé de votre système musculosquelettique ne se limite pas à la santé de la colonne vertébrale; pour mener une vie saine et harmonieuse, vous devez prendre pleinement conscience de votre santé!

6. L’ajustement est douloureux

En général, un ajustement ou une manipulation articulaire ne provoque pas de douleur. En fait, de nombreux patients font état d’un soulagement immédiat. Certains patients peuvent être nerveux en raison du « craquement » ou du petit bruit sec qui se produit parfois durant un ajustement. Il semble que ce soit le résultat du relâchement d’une bulle de gaz de l’articulation – comme le craquement des articulations des jointures!

Il est important de poser des questions sur votre santé et sur le choix des traitements qui s’offrent à vous. En matière de soins, nous sommes partenaires. En effet, votre participation est essentielle pour que nous puissions vous offrir des soins optimaux qui répondent à vos objectifs. De plus, en tant que professionnels, nous devons cerner l’information dont vous avez besoin pour prendre des décisions éclairées. Nous avons besoin de votre opinion ! Si vous avez d’autres questions sur la chiropratique, consultez un chiropraticien de votre région.

Source texte: Association chiropratique canadienne (https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-trois-mythes-les-plus-tenaces-sur-la-chiropratique/ dernière consultation 4 mai 2018)
Source Vidéo: Association des chiropraticiens du Québec

 

Références:

1Haldeman, S., Carroll, L., Cassidy, J., Schubert, J., & Nygren, A. (2008). The bone and joint decade 2000–2010 task force on neck pain and its associated disorders: Executive summary. Spine, 33(4S), S5-S7. 

2Chou, E., Qaseem, A., Snow, V., Casey, D., Cross, T., Shekelle, P., & Owens, D. (2007). Diagnosis and treatment of low back pain: A joint clinical practice guideline from the American College of Physicians and the American Pain Society. Annals of Internal Medicine, 147(7), 478-491. 

3National Institute for Health and Clinical Excellence. (2009). Low back pain early management of persistent non-specific low back pain. Londres, Angleterre. 

4Hoskins, W., McHardy, A., Pollard, H., Windsham, R., & Onley, R. (2006). Chiropractic treatment of lower extremity conditions: a literature review. Journal of manipulative and physiological therapeutics, 29(8), 658-671. 

5McHardy, A., Hoskins, W., Pollard, H., Onley, R., & Windsham, R. (2008). Chiropractic treatment of upper extremity conditions: a systematic review. Journal of manipulative and physiological therapeutics, 31(2), 146-159. 

6Bryans, R., Descarreaux, M., Duranleau, M., Marcoux, H., Potter, B., Reugg, R., White, E., & , (2011). Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 34(5), 274-289.

Noeuds musculaires

Vous avez probablement ressenti à un moment ou à un autre de votre vie la douleur et la sensibilité provoquées par un nœud musculaire. Les recherches ont démontré que les nœuds musculaires toucheraient jusqu’à 85 pour cent de la population. Ils nuisent à la mobilité, causent de la douleur et peuvent réduire la qualité de vie1.

Qu’est-ce que les nœuds musculaires?

Les nœuds musculaires se forment généralement dans le dos, les épaules ainsi que dans le cou. Ces rubans musculaires raides présentent un nodule en leur centre que l’on nomme « point gâchette ». La douleur peut apparaître spontanément (douleur active) ou lorsque l’on appuie sur le point gâchette (douleur latente)3. Dans tous les cas, les nœuds musculaires provoquent une douleur qui s’étend au-delà du point gâchette jusqu’aux muscles adjacents.

Quelle est la cause des nœuds musculaires?

Les nœuds musculaires, aussi appelés points gâchettes myofasciaux, constituent un mal complexe dont les causes possibles sont des plus diverses. Il reste encore bien des recherches à mener sur le sujet, mais les meilleures données probantes disponibles révèlent que les nœuds musculaires sont le résultat d’une surutilisation2, comme par exemple, le fait de soulever des charges lourdes ou d’effectuer des mouvements répétitifs. Parmi les autres causes, on retrouve entre autres:

  • le stress psychologique1
  • une mauvaise ergonomie1
  • une mauvaise posture1
  • la fatigue1
  • la déshydratation4
  • les habitudes alimentaires malsaines4
  • les troubles du sommeil5
  • les problèmes articulaires5

« Les fibres musculaires sont faites pour bouger; elles doivent se contracter, se détendre, s’allonger et se replier », explique le Dr Adrian Chow, DC. Lorsque nous passons toute la journée à l’ordinateur sans bouger ou presque, nos fibres musculaires se collent peu à peu les unes aux autres, formant ainsi un nœud. Une mauvaise posture exerce également un stress sur nos muscles, qui, avec le temps, peut provoquer la formation de tissu cicatriciel. »

Quels sont les symptômes des nœuds musculaires?

La douleur est le premier symptôme des nœuds musculaires. Cependant, comme chacun la ressent différemment, vos symptômes peuvent être différents de ceux d’une autre personne. Cependant, la plupart des gens s’entendent pour dire que les nœuds musculaires paraissent enflés, tendus ou bosselés au toucher, et qu’ils provoquent une sensation de douleur4.

Selon l’endroit où se trouve le nœud musculaire, celui-ci peut causer des douleurs dans d’autres régions du corps qui semblent n’avoir aucun lien apparent. Par exemple, un nœud musculaire dans le cou peut entraîner une douleur à la base du crâne, provoquant ainsi une céphalée de tension4.

Quelles personnes sont les plus vulnérables?

Très peu de personnes vivent leur vie sans jamais connaître un nœud musculaire. Quatre-vingt-dix-sept pour cent des personnes souffrant de douleurs chroniques ont des points gâchettes.  Et ce taux grimpe à 100 pour cent chez les personnes souffrant de douleur cervicale6,7,8. Il existe toutefois certains facteurs de risque qui augmentent la probabilité de développer des nœuds musculaires. Ceux-ci comprennent :

  • le vieillissement1
  • la maladie1
  • le stress1
  • la fibromyalgie6

Comment diagnostiquer les nœuds musculaires?

Le diagnostic d’un nœud musculaire nécessite un examen physique effectué par un professionnel expérimenté, comme un chiropraticien. Ce dernier examinera la région douloureuse à la recherche d’un ruban musculaire tendu et d’un nodule sensible au toucher, et il évaluera la réaction du patient à la palpation6.

Comment traiter les nœuds musculaires?

Une fois le diagnostic établi, il faut déterminer comment traiter le nœud musculaire qui se trouve dans votre dos, votre cou ou vos épaules. Il existe plusieurs options, mais les plus courantes sont les suivantes :

Quelle que soit l’option retenue, l’objectif principal est de relâcher le point gâchette afin de réduire la douleur et d’améliorer la mobilité1 en déliant les tissus comprimés et en apaisant l’inflammation nerveuse4.

Comment prévenir la formation de nœuds musculaires4?

Les nœuds musculaires sont causés notamment par une surutilisation, par le stress, par une mauvaise posture ou par la fatigue. Vous pouvez donc réduire les risques de souffrir d’un nœud musculaire en prenant suffisamment de repos et en adoptant une bonne posture ainsi que de saines habitudes de vie. Voici quelques conseils :

  • Améliorez votre posture en vous asseyant dans une position détendue, les épaules abaissées et vers l’arrière. Tâchez d’arrondir le dos le moins possible.
  • Trouvez des occasions de prendre des pauses pendant la journée et intégrez l’exercice à votre routine.
  • N’exagérez rien lorsqu’il vous faut soulever des charges lourdes. Demandez de l’aide, allez-y lentement ou déplacez seulement quelques objets à la fois.
  • Si votre travail vous oblige à rester assis la majeure partie de la journée, faites régulièrement des pauses pour vous étirer et éviter que vos muscles deviennent trop tendus.

Peut-on traiter les nœuds musculaires à la maison?

Même si nous vous recommandons de consulter un spécialiste de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux, vous pouvez masser vous-même les muscles endoloris dans certains cas. Essayez cette technique simple4 :

  • Localisez le nœud dans votre muscle puis, en utilisant vos doigts, massez-le doucement.
  • Tâchez surtout de libérer la tension en appuyant fermement sur le nœud tout en faisant de petits mouvements circulaires.
  • Si vous éprouvez de la difficulté à atteindre le nœud musculaire dans votre dos, votre cou ou vos épaules, essayez d’appliquer la pression à l’aide d’une balle de tennis ou d’un rouleau de mousse. Soulagez la tension en faisant un mouvement de va-et-vient lent et doux.

Les nœuds musculaires sont douloureux et frustrants, peu importe la région du corps où ils se trouvent. Maintenant que vous en savez plus à leur sujet – ainsi que sur les causes et les traitements –, nous espérons que vous trouverez le soulagement qui vous permettra de profiter à nouveau de vos activités quotidiennes.

Références:

Association Chiropratique Canadienne: noeuds musculaires (tout ce qu’il faut savoir et des conseils pour soulager la douleur)

1 Jafri, M Saleet. « Mechanisms of Myofascial Pain », International scholarly research notices, vol. 2014 (2014): 523924. doi:10.1155/2014/523924.

2 Bron, Carel et Jan D Dommerholt. « Etiology of myofascial trigger points », Current pain and headache reports, vol. 16,5 (2012): 439-44. doi:10.1007/s11916-012-0289-4.

3 Shah, Jay P et al. « Myofascial Trigger Points Then and Now: A Historical and Scientific Perspective », PM & R : the journal of injury, function, and rehabilitation, vol. 7,7 (2015): 746-761. doi:10.1016/j.pmrj.2015.01.024.

4 Cronkleton, E. (G. Minnis DPT, Ed.). « How to Treat and Prevent Muscle Knots » dans Healthline [en ligne], 19 octobre 2017. https://www.healthline.com/health/muscle-knots (Consulté le 21 mai 2019)

5 Alvarez, DJ et Rockwell, PG. « Trigger points: diagnosis and management », Am Fam Physician, 2002, 65: 653-660.

6 Bablis, Peter et al. « Neuro Emotional Technique for the Treatment of Trigger Point Sensitivity in Chronic Neck Pain Sufferers: A Controlled Clinical Trial », Chiropractic & Manual Therapies, BioMed Central, 21 mai 2008, chiromt.biomedcentral.com/articles/10.1186/1746-1340-16-4.

Rosomoff HL, Fishbain DA, Goldberg M, Santana R, Rosomoff RS. « Physical findings in patients with chronic intractable benign pain of the neck and/or back », Pain, 1989, 37: 279-287. 10.1016/0304-3959(89)90192-9.

Ester Cerezo-Téllez, María Torres-Lacomba, Orlando Mayoral-del Moral, Beatriz Sánchez-Sánchez, Jan Dommerholt, Carlos Gutiérrez-Ortega. « Prevalence of Myofascial Pain Syndrome in Chronic Non-Specific Neck Pain: A Population-Based Cross-Sectional Descriptive Study », Pain Medicine, vol. 17, n° 12, décembre 2016, p. 2369-2377, https://doi.org/10.1093/pm/pnw114.

BIEN PORTER … LE PORTE-BÉBÉ !

Un porte-bébé, quelle bonne idée !

À la naissance, le bébé adopte une position fœtale enroulée sur lui-même. Sa colonne est arrondie, ses membres sont fléchis. Donc, cette position doit être respectée lorsque bébé est porté. De plus, votre nouveau-né n’a pas encore la musculature développée qui lui permet de soutenir sa colonne vertébrale. C’est pourquoi le portage demande une vigilance particulière. À la naissance, la colonne vertébrale de votre poupon mesure en moyenne 24 cm et grandira d’environ 50% durant sa première année de vie. C’est le taux de croissance le plus rapide que l’humain aura à subir durant toute sa vie. C’est donc pour cette raison que le positionnement adéquat de la colonne vertébrale et des hanches
est primordial. Le portage aide bébé à faire la délicate transition entre sa vie utérine et sa nouvelle vie, adoptez-le.

LORSQUE VOUS CHOISISSEZ UN PORTE-BÉBÉ, ASSUREZ-VOUS DE RESPECTER LES CRITÈRES SUIVANTS:

  •  Le poids de bébé doit être réparti sur ses fesses
  • Son dos doit être arrondi
  • Sa tête est dans l’axe de la colonne vertébrale
  • Le haut de sa tête est à la hauteur des bisous
  • Ses mains sont à la portée de sa bouche
  • Ses genoux doivent être à la hauteur de son bassin ou plus haut
  • Avant l’âge de 3-4 mois, placer les jambes en position de la grenouille
  • Après 3-4 mois, les genoux peuvent être écartés et les jambes « embrassent » le porteur

FAITES ATTENTION AUX POINTS SUIVANTS:

  • L’enfant ne doit pas être supporté par ses organes génitaux
  • Les jambes ne doivent pas être pendantes
  • Il ne doit pas y avoir de point d’appui pour les pieds
  • Son dos ne doit pas être cambré vers l’arrière
  • Sa tête ne doit pas être en extension

QUELQUES PRÉCAUTIONS À PRENDRE LORSQUE VOUS PORTEZ
BÉBÉ:

  • Son menton doit être décollé de son thorax
  • Ses voies respiratoires doivent être dégagées
  • Son visage doit être découvert
  • Bébé doit être hydraté régulièrement
  • Protéger les extrémités et la tête contre le froid ou le soleil
  • Ne pas porter bébé durant votre sommeil
  • Choisir un porte-bébé adapté à la taille du porteur et de l’enfant
  • Lire les consignes d’utilisation avant usage
  • S’assurer avant chaque usage du bon état du porte-bébé
  • S’assurer que le porte-bébé est attaché de façon sécuritaire

De plus, outre le confort et la posture de l’enfant, ceux du parent porteur sont
également importants.  En espérant que ces quelques conseils pourront vous guider adéquatement dans le choix de votre porte-bébé. N’hésitez-pas à demander conseil à votre chiropraticien!

Sources :

Association des chiropraticiens du Québec

Feldman, R., Eidelman, A. I., Sirota, L., et Weller, A. (2002). Comparison of skin-to-skin and traditionnal care. pediatrics,110(1), 16-26 Santé Canada. (2008).

Porte-bébés et porte-bébés en bandoulière. Santé Canada. Institut national de santé publique du Québec. (2009). Avis sur l’utilisation sécuritaire des porte-bébés souples et en bandoulière. Gouvernement du Québec.

Fysh, P. (2010). Chiropractic care for the pedistric patient. International Chiropractors Association Council on Chiropractic Pediatrics.

VOYAGER LÉGER

L’excitation des préparatifs de voyage vous fait hésiter quant aux effets qu’il
vous sera nécessaire – et utile – d’apporter dans votre bagage? Du coup,
l’envie vous prend de le remplir à pleine capacité? Et si vous usiez plutôt de
stratégie, histoire que votre dos prenne lui aussi des vacances?

QUEL BAGAGE CHOISIR?

Tout dépend bien sûr du type de voyage que vous effectuez. Interrogez-vous au préalable. Quelle sera la durée du voyage? Ferez-vous plusieurs déplacements ou demeurerez-vous au même endroit? S’agit-il d’un voyage
d’aventure ou de repos?  Ces questions vous permettront premièrement de départager entre le choix d’une valise ou d’un sac à dos.

La valise

Pour un voyage à destination unique, le choix de la valise est pratique. Choisissez-en une qui soit sur roulettes et munie d’un manche télescopique ajustable. Vous pourrez donc la transporter presque sans effort et sans que cela ne porte atteinte à votre organisme, en  particulier à votre système neuromusculosquelettique.  Le fait de transporter une lourde valise d’un seul bras risquerait d’engendrer un déséquilibre postural vous exposant à divers troubles et douleurs.  Cependant, juchée sur roulettes et tirée par un manche, son poids est redistribué de façon à vous éviter de forcer inégalement et au-delà de votre capacité musculaire.

Le sac à dos

Quant à lui, le sac à dos de voyage redistribue le poids sur l’ensemble de votre dos. Encore faut-il que vous l’enfiliez et ajustiez correctement. Les ceintures de taille et de poitrine ne sont pas accessoires : elles doivent être utilisées en tout temps.  Tandis que les hanches supportent une partie du poids assumé par le dos, les ceintures augmentent quant à elles la stabilité du sac. Portez toujours les deux bretelles et réglez-les de façon à ce que votre sac soit positionné au-dessus de vos fesses. En aucun temps, vous ne devriez transporter votre sac en courbant le dos. Votre sac doit épouser confortablement votre corps et ne doit pas non plus se balancer sur les côtés. La robustesse, la légèreté, la qualité, et la facilité de transport sont des facteurs à considérer, que vous optiez pour une valise ou un sac à dos.

Rappelez-vous qu’une valise vide que vous considérez déjà lourde peut s’avérer un mauvais choix pour vous. De même, un sac à dos que vous enfilez en boutique et avec lequel vous n’êtes pas confortable pourrait vous donner du fil à retordre une fois rempli.

COMMENT LE REMPLIR?  

Plus vous choisissez un grand bagage, plus vous aurez tendance à vouloir le remplir à pleine capacité, et plus vous serez vulnérable aux blessures au dos, au cou et aux épaules. L’excitation pré-départ peut tromper l’œil et, une fois rentré de voyage, vous réaliserez que vous n’avez pas utilisé la moitié de vos effets. Dressez une liste environ dix jours à l’avance, et faites l’exercice d’éliminer au moins un item par jour avant votre départ. Vous vous croyez à toute épreuve? Remplissez votre sac une première fois avec ce que vous croyez être essentiel pour vous. Sortez ensuite prendre une marche d’un quart d’heure dans votre quartier. Parions que vous enlèverez du matériel une fois revenu. Le poids du bagage à main, dans le cas d’un voyage en avion, ne devrait pas dépasser 15% du vôtre. Le sac à dos demeure le choix idéal.

SOULEVER ET TRANSPORTER

Aussi ergonomique soit votre choix, il vous faudra à un moment ou à un autre
devoir le soulever… et le transporter! Pour charger un bagage dans le coffre d’une voiture ou sur le tapis roulant de l’aéroport, pliez d’abord les genoux, gardez le dos droit et forcez avec les muscles de vos bras et de vos jambes – et non de votre dos. Si vous voyagez sac au dos, le meilleur truc est de déposer au préalable le sac sur une table, à hauteur de hanches, et d’enfiler les deux bretelles ainsi que les ceintures de taille et de poitrine. Portez toujours une chaussure de sport qui soutiendra vos pieds et vos chevilles et qui vous gardera à l’abri d’une possible entorse.

Retrouver 5 Conseils pour le transport des bagages sur le site de l’Association Chiropratique Canadienne 

Avant de partir, faites un arrêt chez votre chiropraticien pour avoir des conseils adaptés à vos conditions de voyage!

Source : Association des Chiropraticiens du Québec