S COMME SCOLIOSE

La scoliose est plus qu’un problème esthétique. C’est une colonne vertébrale qui prend la forme d’un « s » pouvant s’aggraver à mesure que progresse la croissance et éventuellement entraîner des problèmes de santé.

S COMME SPIRALE

Imaginez un escalier en colimaçon. La scoliose idiopathique est une déformation en 3D de la colonne vertébrale qui est plus susceptible d’apparaître au moment des fortes poussées de croissance, le plus souvent à la puberté. Selon la gravité de l’affection, la déformation vertébrale occasionne une torsion du rachis plus ou moins importante. Les vertèbres se déploient comme les marches autour de l’escalier pour éventuellement y entraîner, à mesure de sa progression, l’ensemble de l’appareil locomoteur (os, tendons, muscles et ligaments, ainsi que le délicat système nerveux!). La scoliose peut occasionner la déformation du dos, du thorax, de l’abdomen et, dans les cas plus sévères, un affaissement de la cage thoracique et une compression des organes vitaux tels que le cœur et les poumons.

Il est généralement accepté que 80% des scolioses sont d’origine idiopathique, c’est-à-dire de cause inconnue. Malgré cet état de fait, le facteur héréditaire demeure important à considérer, car la scoliose idiopathique est présente également chez d’autres membres de la famille dans 30% des cas selon la Scoliosis Research Society (SRS).

S COMME PROFIL STANDARD

Bien que le Quasimodo de Notre-Dame-de-Paris ait donné un visage masculin aux difformités spinales, la scoliose est une pathologie qui touche majoritairement les individus de sexe féminin. La période la plus à risque pour développer une scoliose idiopathique est à l’adolescence. Par conséquent, pour de meilleurs résultats, il convient donc que le dépistage soit effectué tout juste avant l’apparition des premiers signes de la puberté.

S COMME SIGNES

Prenez donc quelques instants pour observer la posture de votre enfant. A-t-il
toujours de la difficulté à se tenir droit? Une bretelle de son sac à dos tombe continuellement? Il est possible que votre enfant soit atteint de scoliose. Quelques signes vous mettront sur la piste :

  • Bascule des épaules
  • Omoplate proéminente
  • Taille asymétrique
  • Hanche plus haute
  • Bras plus éloigné d’un côté du bassin
  • Bosse dans le dos (gibbosité) en position penchée

S COMME SOLUTIONS

La formation rigoureuse que suivent les docteurs en chiropratique leur permet d’évaluer le niveau de gravité d’une scoliose. Par des ajustements chiropratiques réguliers ils peuvent arriver à assouplir la colonne vertébrale et à améliorer l’équilibre postural du patient. Les ajustements sont des manipulations vertébrales spécifiques visant à rétablir l’équilibre neuromusculo-squelettique.  C’est ainsi que, dans la majorité des cas, ils contribue grandement à soulager la douleur. Par ailleurs, des exercices thérapeutiques ciblés visant à renforcer les muscles de soutien d’une colonne vertébrale tordue peuvent également être prescrits afin d’aider à stabiliser la progression de l’incurvation de la colonne vertébrale.

S COMME SUIVIS

Puisque la scoliose est une pathologie évolutive, la clé pour de meilleurs résultats en est le dépistage précoce et le suivi régulier. Vous avez un doute que votre enfant soit affecté d’une scoliose? Faites-le donc examiner par un professionnel du système neuromusculo-squelettique. Votre chiropraticien sera en mesure de poser un diagnostic chiropratique et de faire une gestion clinique appropriée de la condition de votre enfant.

En aucun cas la scoliose ne devrait être un frein à une vie active et épanouie. Demandez l’aide de votre chiropraticien!

Sources:

Association des chiropraticiens du Québec

Association de la scoliose du Québec

Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique

 

Six mythes tenaces sur la chiropratique déboulonnés!

Par Association des chiropraticiens du Québec

Bon nombre de Canadiens se posent encore des questions sur le rôle des chiropraticiens au sein d’une équipe de soins et sur les bienfaits du traitement chiropratique pour la santé.  Nous tenons aujourd’hui à déboulonner certains mythes bien ancrés :

1. Si vous commencez à voir un chiropraticien, vous devez continuer sans arrêt

Faux. Lorsque vous consultez un chiropraticien, il procède à une évaluation, qui comprend vos antécédents et un examen physique, afin de déterminer la cause de votre douleur ou dysfonctionnement. À la lumière de ces observations, il pose un diagnostic et élabore un plan de traitement. Ce dernier tient compte de vos besoins et objectifs. Il comporte un nombre initial de consultations qui permettent de voir si vous répondez bien au traitement et d’effectuer des réévaluations périodiques. Ainsi, selon le patient et le problème, la durée du traitement recommandé varie. Mais, ultimement, c’est vous qui décidez de poursuivre ou pas. En tant que patient, si vous avez des questions ou des préoccupations sur le traitement conseillé, vous ne devez pas hésiter à les aborder avec votre chiropraticien. Le plan de traitement doit être le fruit d’une décision partagée entre le patient et le praticien.

2. Les chiropraticiens ne sont pas de « vrais » docteurs

Tout comme les médecins, les optométristes et les dentistes, les chiropraticiens sont membres d’une profession réglementée dans les dix provinces. De plus, ils sont autorisés à porter le titre de « docteur » aux termes d’un programme de formation rigoureux de docteur en chiropratique. Les professionnels agréés comme « docteur » ont suivi une formation exhaustive dans leur domaine d’expertise qui les autorise notamment à poser un diagnostic.

3. Pour consulter un chiropraticien, il faut d’abord voir un médecin

Dans toutes les provinces du Canada, les chiropraticiens sont des professionnels de première ligne. Ce qui signifie que vous pouvez les consulter directement*. Les chiropraticiens possèdent une solide formation de diagnosticien. À ce titre, ils effectuent un examen complet qui leur permet de poser un diagnostic ou de formuler des impressions cliniques. Selon le résultat, le chiropraticien vous présente un programme de traitement ou vous dirige vers un autre professionnel de la santé. Toutefois, dans le cadre de certains régimes complémentaires, votre assureur peut exiger que vous soyez dirigé en chiropratique par un médecin.

*À l’exception du Québec, où une référence médicale est nécessaire pour les patients CNESST et SAAQ.

4. Il n’existe aucune preuve de l’efficacité de la chiropratique

On remet parfois en question l’efficacité du traitement chiropratique. Or, des chercheurs issus de la chiropratique et d’autres professions ont mené beaucoup d’études pour rassembler des données probantes qui témoignent de l’effet des thérapies manuelles sur les problèmes musculosquelettiques. Ainsi, on a démontré l’efficacité de la manipulation vertébrale et articulaire dans des cas de problèmes musculosquelettiques aigus et chroniques comme la dorsalgie. En fait, en cas de dorsalgie, la manipulation vertébrale est recommandée comme intervention de première ligne dans les guides de pratique clinique du Groupe de travail de la Décennie des os et des articulations1, de l’American College of Physicians, de l’American Pain Society2 et du Britain’s National Institute of Health and Care Excellence3.

5. Les chiropraticiens ne peuvent traiter que les douleurs dorsales

Les chiropraticiens sont des experts en santé musculosquelettique qui sont formés pour évaluer, diagnostiquer, traiter et prévenir les problèmes biomécaniques de nature musculaire, squelettique et nerveuse. Outre son efficacité dans le traitement des troubles musculosquelettiques liés à la colonne, on a également démontré ses bienfaits dans le traitement des membres, des céphalées et même de l’articulation temporomandibulaire (ATM)4,5,6. Les chiropraticiens peuvent également vous prodiguer des conseils sur les habitudes de vie – nutrition, condition physique, ergonomie, etc. – qui contribuent au traitement et à la prévention de nombreux problèmes de santé. La santé de votre système musculosquelettique ne se limite pas à la santé de la colonne vertébrale; pour mener une vie saine et harmonieuse, vous devez prendre pleinement conscience de votre santé!

6. L’ajustement est douloureux

En général, un ajustement ou une manipulation articulaire ne provoque pas de douleur. En fait, de nombreux patients font état d’un soulagement immédiat. Certains patients peuvent être nerveux en raison du « craquement » ou du petit bruit sec qui se produit parfois durant un ajustement. Il semble que ce soit le résultat du relâchement d’une bulle de gaz de l’articulation – comme le craquement des articulations des jointures!

Il est important de poser des questions sur votre santé et sur le choix des traitements qui s’offrent à vous. En matière de soins, nous sommes partenaires. En effet, votre participation est essentielle pour que nous puissions vous offrir des soins optimaux qui répondent à vos objectifs. De plus, en tant que professionnels, nous devons cerner l’information dont vous avez besoin pour prendre des décisions éclairées. Nous avons besoin de votre opinion ! Si vous avez d’autres questions sur la chiropratique, consultez un chiropraticien de votre région.

Source texte: Association chiropratique canadienne (https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-trois-mythes-les-plus-tenaces-sur-la-chiropratique/ dernière consultation 4 mai 2018)
Source Vidéo: Association des chiropraticiens du Québec

 

Références:

1Haldeman, S., Carroll, L., Cassidy, J., Schubert, J., & Nygren, A. (2008). The bone and joint decade 2000–2010 task force on neck pain and its associated disorders: Executive summary. Spine, 33(4S), S5-S7. 

2Chou, E., Qaseem, A., Snow, V., Casey, D., Cross, T., Shekelle, P., & Owens, D. (2007). Diagnosis and treatment of low back pain: A joint clinical practice guideline from the American College of Physicians and the American Pain Society. Annals of Internal Medicine, 147(7), 478-491. 

3National Institute for Health and Clinical Excellence. (2009). Low back pain early management of persistent non-specific low back pain. Londres, Angleterre. 

4Hoskins, W., McHardy, A., Pollard, H., Windsham, R., & Onley, R. (2006). Chiropractic treatment of lower extremity conditions: a literature review. Journal of manipulative and physiological therapeutics, 29(8), 658-671. 

5McHardy, A., Hoskins, W., Pollard, H., Onley, R., & Windsham, R. (2008). Chiropractic treatment of upper extremity conditions: a systematic review. Journal of manipulative and physiological therapeutics, 31(2), 146-159. 

6Bryans, R., Descarreaux, M., Duranleau, M., Marcoux, H., Potter, B., Reugg, R., White, E., & , (2011). Evidence-based guidelines for the chiropractic treatment of adults with headache. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 34(5), 274-289.

Noeuds musculaires

Vous avez probablement ressenti à un moment ou à un autre de votre vie la douleur et la sensibilité provoquées par un nœud musculaire. Les recherches ont démontré que les nœuds musculaires toucheraient jusqu’à 85 pour cent de la population. Ils nuisent à la mobilité, causent de la douleur et peuvent réduire la qualité de vie1.

Qu’est-ce que les nœuds musculaires?

Les nœuds musculaires se forment généralement dans le dos, les épaules ainsi que dans le cou. Ces rubans musculaires raides présentent un nodule en leur centre que l’on nomme « point gâchette ». La douleur peut apparaître spontanément (douleur active) ou lorsque l’on appuie sur le point gâchette (douleur latente)3. Dans tous les cas, les nœuds musculaires provoquent une douleur qui s’étend au-delà du point gâchette jusqu’aux muscles adjacents.

Quelle est la cause des nœuds musculaires?

Les nœuds musculaires, aussi appelés points gâchettes myofasciaux, constituent un mal complexe dont les causes possibles sont des plus diverses. Il reste encore bien des recherches à mener sur le sujet, mais les meilleures données probantes disponibles révèlent que les nœuds musculaires sont le résultat d’une surutilisation2, comme par exemple, le fait de soulever des charges lourdes ou d’effectuer des mouvements répétitifs. Parmi les autres causes, on retrouve entre autres:

  • le stress psychologique1
  • une mauvaise ergonomie1
  • une mauvaise posture1
  • la fatigue1
  • la déshydratation4
  • les habitudes alimentaires malsaines4
  • les troubles du sommeil5
  • les problèmes articulaires5

« Les fibres musculaires sont faites pour bouger; elles doivent se contracter, se détendre, s’allonger et se replier », explique le Dr Adrian Chow, DC. Lorsque nous passons toute la journée à l’ordinateur sans bouger ou presque, nos fibres musculaires se collent peu à peu les unes aux autres, formant ainsi un nœud. Une mauvaise posture exerce également un stress sur nos muscles, qui, avec le temps, peut provoquer la formation de tissu cicatriciel. »

Quels sont les symptômes des nœuds musculaires?

La douleur est le premier symptôme des nœuds musculaires. Cependant, comme chacun la ressent différemment, vos symptômes peuvent être différents de ceux d’une autre personne. Cependant, la plupart des gens s’entendent pour dire que les nœuds musculaires paraissent enflés, tendus ou bosselés au toucher, et qu’ils provoquent une sensation de douleur4.

Selon l’endroit où se trouve le nœud musculaire, celui-ci peut causer des douleurs dans d’autres régions du corps qui semblent n’avoir aucun lien apparent. Par exemple, un nœud musculaire dans le cou peut entraîner une douleur à la base du crâne, provoquant ainsi une céphalée de tension4.

Quelles personnes sont les plus vulnérables?

Très peu de personnes vivent leur vie sans jamais connaître un nœud musculaire. Quatre-vingt-dix-sept pour cent des personnes souffrant de douleurs chroniques ont des points gâchettes.  Et ce taux grimpe à 100 pour cent chez les personnes souffrant de douleur cervicale6,7,8. Il existe toutefois certains facteurs de risque qui augmentent la probabilité de développer des nœuds musculaires. Ceux-ci comprennent :

  • le vieillissement1
  • la maladie1
  • le stress1
  • la fibromyalgie6

Comment diagnostiquer les nœuds musculaires?

Le diagnostic d’un nœud musculaire nécessite un examen physique effectué par un professionnel expérimenté, comme un chiropraticien. Ce dernier examinera la région douloureuse à la recherche d’un ruban musculaire tendu et d’un nodule sensible au toucher, et il évaluera la réaction du patient à la palpation6.

Comment traiter les nœuds musculaires?

Une fois le diagnostic établi, il faut déterminer comment traiter le nœud musculaire qui se trouve dans votre dos, votre cou ou vos épaules. Il existe plusieurs options, mais les plus courantes sont les suivantes :

Quelle que soit l’option retenue, l’objectif principal est de relâcher le point gâchette afin de réduire la douleur et d’améliorer la mobilité1 en déliant les tissus comprimés et en apaisant l’inflammation nerveuse4.

Comment prévenir la formation de nœuds musculaires4?

Les nœuds musculaires sont causés notamment par une surutilisation, par le stress, par une mauvaise posture ou par la fatigue. Vous pouvez donc réduire les risques de souffrir d’un nœud musculaire en prenant suffisamment de repos et en adoptant une bonne posture ainsi que de saines habitudes de vie. Voici quelques conseils :

  • Améliorez votre posture en vous asseyant dans une position détendue, les épaules abaissées et vers l’arrière. Tâchez d’arrondir le dos le moins possible.
  • Trouvez des occasions de prendre des pauses pendant la journée et intégrez l’exercice à votre routine.
  • N’exagérez rien lorsqu’il vous faut soulever des charges lourdes. Demandez de l’aide, allez-y lentement ou déplacez seulement quelques objets à la fois.
  • Si votre travail vous oblige à rester assis la majeure partie de la journée, faites régulièrement des pauses pour vous étirer et éviter que vos muscles deviennent trop tendus.

Peut-on traiter les nœuds musculaires à la maison?

Même si nous vous recommandons de consulter un spécialiste de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux, vous pouvez masser vous-même les muscles endoloris dans certains cas. Essayez cette technique simple4 :

  • Localisez le nœud dans votre muscle puis, en utilisant vos doigts, massez-le doucement.
  • Tâchez surtout de libérer la tension en appuyant fermement sur le nœud tout en faisant de petits mouvements circulaires.
  • Si vous éprouvez de la difficulté à atteindre le nœud musculaire dans votre dos, votre cou ou vos épaules, essayez d’appliquer la pression à l’aide d’une balle de tennis ou d’un rouleau de mousse. Soulagez la tension en faisant un mouvement de va-et-vient lent et doux.

Les nœuds musculaires sont douloureux et frustrants, peu importe la région du corps où ils se trouvent. Maintenant que vous en savez plus à leur sujet – ainsi que sur les causes et les traitements –, nous espérons que vous trouverez le soulagement qui vous permettra de profiter à nouveau de vos activités quotidiennes.

Références:

Association Chiropratique Canadienne: noeuds musculaires (tout ce qu’il faut savoir et des conseils pour soulager la douleur)

1 Jafri, M Saleet. « Mechanisms of Myofascial Pain », International scholarly research notices, vol. 2014 (2014): 523924. doi:10.1155/2014/523924.

2 Bron, Carel et Jan D Dommerholt. « Etiology of myofascial trigger points », Current pain and headache reports, vol. 16,5 (2012): 439-44. doi:10.1007/s11916-012-0289-4.

3 Shah, Jay P et al. « Myofascial Trigger Points Then and Now: A Historical and Scientific Perspective », PM & R : the journal of injury, function, and rehabilitation, vol. 7,7 (2015): 746-761. doi:10.1016/j.pmrj.2015.01.024.

4 Cronkleton, E. (G. Minnis DPT, Ed.). « How to Treat and Prevent Muscle Knots » dans Healthline [en ligne], 19 octobre 2017. https://www.healthline.com/health/muscle-knots (Consulté le 21 mai 2019)

5 Alvarez, DJ et Rockwell, PG. « Trigger points: diagnosis and management », Am Fam Physician, 2002, 65: 653-660.

6 Bablis, Peter et al. « Neuro Emotional Technique for the Treatment of Trigger Point Sensitivity in Chronic Neck Pain Sufferers: A Controlled Clinical Trial », Chiropractic & Manual Therapies, BioMed Central, 21 mai 2008, chiromt.biomedcentral.com/articles/10.1186/1746-1340-16-4.

Rosomoff HL, Fishbain DA, Goldberg M, Santana R, Rosomoff RS. « Physical findings in patients with chronic intractable benign pain of the neck and/or back », Pain, 1989, 37: 279-287. 10.1016/0304-3959(89)90192-9.

Ester Cerezo-Téllez, María Torres-Lacomba, Orlando Mayoral-del Moral, Beatriz Sánchez-Sánchez, Jan Dommerholt, Carlos Gutiérrez-Ortega. « Prevalence of Myofascial Pain Syndrome in Chronic Non-Specific Neck Pain: A Population-Based Cross-Sectional Descriptive Study », Pain Medicine, vol. 17, n° 12, décembre 2016, p. 2369-2377, https://doi.org/10.1093/pm/pnw114.

BIEN PORTER … LE PORTE-BÉBÉ !

Un porte-bébé, quelle bonne idée !

À la naissance, le bébé adopte une position fœtale enroulée sur lui-même. Sa colonne est arrondie, ses membres sont fléchis. Donc, cette position doit être respectée lorsque bébé est porté. De plus, votre nouveau-né n’a pas encore la musculature développée qui lui permet de soutenir sa colonne vertébrale. C’est pourquoi le portage demande une vigilance particulière. À la naissance, la colonne vertébrale de votre poupon mesure en moyenne 24 cm et grandira d’environ 50% durant sa première année de vie. C’est le taux de croissance le plus rapide que l’humain aura à subir durant toute sa vie. C’est donc pour cette raison que le positionnement adéquat de la colonne vertébrale et des hanches
est primordial. Le portage aide bébé à faire la délicate transition entre sa vie utérine et sa nouvelle vie, adoptez-le.

LORSQUE VOUS CHOISISSEZ UN PORTE-BÉBÉ, ASSUREZ-VOUS DE RESPECTER LES CRITÈRES SUIVANTS:

  •  Le poids de bébé doit être réparti sur ses fesses
  • Son dos doit être arrondi
  • Sa tête est dans l’axe de la colonne vertébrale
  • Le haut de sa tête est à la hauteur des bisous
  • Ses mains sont à la portée de sa bouche
  • Ses genoux doivent être à la hauteur de son bassin ou plus haut
  • Avant l’âge de 3-4 mois, placer les jambes en position de la grenouille
  • Après 3-4 mois, les genoux peuvent être écartés et les jambes « embrassent » le porteur

FAITES ATTENTION AUX POINTS SUIVANTS:

  • L’enfant ne doit pas être supporté par ses organes génitaux
  • Les jambes ne doivent pas être pendantes
  • Il ne doit pas y avoir de point d’appui pour les pieds
  • Son dos ne doit pas être cambré vers l’arrière
  • Sa tête ne doit pas être en extension

QUELQUES PRÉCAUTIONS À PRENDRE LORSQUE VOUS PORTEZ
BÉBÉ:

  • Son menton doit être décollé de son thorax
  • Ses voies respiratoires doivent être dégagées
  • Son visage doit être découvert
  • Bébé doit être hydraté régulièrement
  • Protéger les extrémités et la tête contre le froid ou le soleil
  • Ne pas porter bébé durant votre sommeil
  • Choisir un porte-bébé adapté à la taille du porteur et de l’enfant
  • Lire les consignes d’utilisation avant usage
  • S’assurer avant chaque usage du bon état du porte-bébé
  • S’assurer que le porte-bébé est attaché de façon sécuritaire

De plus, outre le confort et la posture de l’enfant, ceux du parent porteur sont
également importants.  En espérant que ces quelques conseils pourront vous guider adéquatement dans le choix de votre porte-bébé. N’hésitez-pas à demander conseil à votre chiropraticien!

Sources :

Association des chiropraticiens du Québec

Feldman, R., Eidelman, A. I., Sirota, L., et Weller, A. (2002). Comparison of skin-to-skin and traditionnal care. pediatrics,110(1), 16-26 Santé Canada. (2008).

Porte-bébés et porte-bébés en bandoulière. Santé Canada. Institut national de santé publique du Québec. (2009). Avis sur l’utilisation sécuritaire des porte-bébés souples et en bandoulière. Gouvernement du Québec.

Fysh, P. (2010). Chiropractic care for the pedistric patient. International Chiropractors Association Council on Chiropractic Pediatrics.

VOYAGER LÉGER

L’excitation des préparatifs de voyage vous fait hésiter quant aux effets qu’il
vous sera nécessaire – et utile – d’apporter dans votre bagage? Du coup,
l’envie vous prend de le remplir à pleine capacité? Et si vous usiez plutôt de
stratégie, histoire que votre dos prenne lui aussi des vacances?

QUEL BAGAGE CHOISIR?

Tout dépend bien sûr du type de voyage que vous effectuez. Interrogez-vous au préalable. Quelle sera la durée du voyage? Ferez-vous plusieurs déplacements ou demeurerez-vous au même endroit? S’agit-il d’un voyage
d’aventure ou de repos?  Ces questions vous permettront premièrement de départager entre le choix d’une valise ou d’un sac à dos.

La valise

Pour un voyage à destination unique, le choix de la valise est pratique. Choisissez-en une qui soit sur roulettes et munie d’un manche télescopique ajustable. Vous pourrez donc la transporter presque sans effort et sans que cela ne porte atteinte à votre organisme, en  particulier à votre système neuromusculosquelettique.  Le fait de transporter une lourde valise d’un seul bras risquerait d’engendrer un déséquilibre postural vous exposant à divers troubles et douleurs.  Cependant, juchée sur roulettes et tirée par un manche, son poids est redistribué de façon à vous éviter de forcer inégalement et au-delà de votre capacité musculaire.

Le sac à dos

Quant à lui, le sac à dos de voyage redistribue le poids sur l’ensemble de votre dos. Encore faut-il que vous l’enfiliez et ajustiez correctement. Les ceintures de taille et de poitrine ne sont pas accessoires : elles doivent être utilisées en tout temps.  Tandis que les hanches supportent une partie du poids assumé par le dos, les ceintures augmentent quant à elles la stabilité du sac. Portez toujours les deux bretelles et réglez-les de façon à ce que votre sac soit positionné au-dessus de vos fesses. En aucun temps, vous ne devriez transporter votre sac en courbant le dos. Votre sac doit épouser confortablement votre corps et ne doit pas non plus se balancer sur les côtés. La robustesse, la légèreté, la qualité, et la facilité de transport sont des facteurs à considérer, que vous optiez pour une valise ou un sac à dos.

Rappelez-vous qu’une valise vide que vous considérez déjà lourde peut s’avérer un mauvais choix pour vous. De même, un sac à dos que vous enfilez en boutique et avec lequel vous n’êtes pas confortable pourrait vous donner du fil à retordre une fois rempli.

COMMENT LE REMPLIR?  

Plus vous choisissez un grand bagage, plus vous aurez tendance à vouloir le remplir à pleine capacité, et plus vous serez vulnérable aux blessures au dos, au cou et aux épaules. L’excitation pré-départ peut tromper l’œil et, une fois rentré de voyage, vous réaliserez que vous n’avez pas utilisé la moitié de vos effets. Dressez une liste environ dix jours à l’avance, et faites l’exercice d’éliminer au moins un item par jour avant votre départ. Vous vous croyez à toute épreuve? Remplissez votre sac une première fois avec ce que vous croyez être essentiel pour vous. Sortez ensuite prendre une marche d’un quart d’heure dans votre quartier. Parions que vous enlèverez du matériel une fois revenu. Le poids du bagage à main, dans le cas d’un voyage en avion, ne devrait pas dépasser 15% du vôtre. Le sac à dos demeure le choix idéal.

SOULEVER ET TRANSPORTER

Aussi ergonomique soit votre choix, il vous faudra à un moment ou à un autre
devoir le soulever… et le transporter! Pour charger un bagage dans le coffre d’une voiture ou sur le tapis roulant de l’aéroport, pliez d’abord les genoux, gardez le dos droit et forcez avec les muscles de vos bras et de vos jambes – et non de votre dos. Si vous voyagez sac au dos, le meilleur truc est de déposer au préalable le sac sur une table, à hauteur de hanches, et d’enfiler les deux bretelles ainsi que les ceintures de taille et de poitrine. Portez toujours une chaussure de sport qui soutiendra vos pieds et vos chevilles et qui vous gardera à l’abri d’une possible entorse.

Retrouver 5 Conseils pour le transport des bagages sur le site de l’Association Chiropratique Canadienne 

Avant de partir, faites un arrêt chez votre chiropraticien pour avoir des conseils adaptés à vos conditions de voyage!

Source : Association des Chiropraticiens du Québec

DES VACANCES EN CAMPING!

Passer des vacances sous la tente en espérant y retrouver le luxe des
grands hôtels est bien utopique. Il est pourtant possible de vivre une expérience de camping enrichissante et très confortable. Suivez ces quelques
conseils. Vous aimerez et voudrez répéter l’expérience!

LE CHOIX DU MATELAS

Certains ne le jugent pas essentiel, mais pour la majorité d’entre nous, il fait
la différence entre un séjour réussi ou cauchemardesque! Car même si l’on
dort en pleine nature, on souhaite tout de même avoir un sommeil réparateur et éviter de se réveiller avec mille et une courbatures au petit matin.
Votre profil de campeur et le type de camping effectué détermineront
l’installation que vous privilégierez pour dormir, bien que certaines solutions soient plus encouragées que d’autres par les professionnels de la santé. Assurez-vous que votre matelas de sol favorise une position de sommeil
sur le côté ou sur le dos, en éliminant le plus possible les points de pression qui peuvent être douloureux après quelques temps.
Le matelas mi-mousse, d’une épaisseur d’une quinzaine de millimètres,
constitue un premier choix. Il a l’avantage d’être léger, isolant et peu coûteux, mais n’offre pas toujours un confort optimal. Ici, votre poids et votre
niveau d’adaptation à une surface rigide sont à considérer.

CONSEILS POUR CHOISIR SON MATELAS

  •  Le matelas pneumatique un bon support pour les muscles et les articulations,
    puisqu’il n’est pas en contact direct avec le sol. Son inconvénient : vous aurez
    à le souffler à chaque utilisation.
  • Si vous avez l’espace nécessaire et que votre dos ne supporte pas le relief des
    racines d’arbres ou du gravier, le lit de camp constituera un choix éclairé.
    Trop lourd et plus encombrant pour les campeurs nomades et sans voiture, il
    conviendra mieux aux plus sédentaires d’entre eux, d’autant plus qu’il allie
    confort et isolation thermique.
  • Le matelas autogonflant est probablement le choix qui intègre le plus d’avantages. Léger et compact lorsque roulé, il suffit de le dérouler et d’ouvrir ses valves pour qu’il se gonfle. Dans les nouveautés en matière de matelas de
    camping, il sera probablement le choix favori des professionnels de plein air,
    quoiqu’il soit légèrement plus dispendieux que les autres.

LE CHOIX DU SAC DE COUCHAGE

Le choix ne manque pas : à chaque budget et à chaque condition climatique
son sac de couchage. Peu importe le modèle, une constante demeure toutefois : le dessus d’un sac de couchage est toujours plus chaud que le dessous, car le poids de votre corps comprime toute l’isolation du dessous. C’est une raison supplémentaire pour vous munir d’un matelas de sol. Vous protégerez ainsi vos muscles et articulations du froid et vous vous réveillerez en meilleur état le lendemain matin.

Un sac de couchage de style couverture (de forme rectangulaire) ou encore de style sarcophage est une seconde option. Dans des conditions plus arides et froides, le sac de type sarcophage est à privilégier, car il conserve davantage la chaleur à l’intérieur.

Le sac couverture permet quant à lui une plus grande liberté de mouvement à celui qui le choisit.  C’est le corps qui, le premier, produit la chaleur. Si vous campez à cette période -ci de l’année, il est donc préférable de choisir un sac de couchage un peu moins isolant et d’ajouter une couverture supplémentaire au besoin, plutôt que d’être coincé avec un sac de couchage trop chaud.

En d’autres saisons et de façon générale, le duvet permet par ailleurs une meilleure respiration et une meilleure transpiration du corps que la matière synthétique.

L’oreiller

N’oubliez pas d’avoir en votre possession un oreiller de qualité afin de combler la hauteur de votre épaule et d’éviter les blessures au cou. Les oreillers de voyage peuvent dépanner, mais la sécurité et le confort ne sont pas toujours au rendez-vous. Le confort en camping, c’est possible. Et quand on le réalise, la tente n’a plus rien à envier aux établissements cinq étoiles!

Retrouvez 7 conseils pour ménager votre dos en camping sur le site de l’Association Chiropratique Canadienne 

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Si vous souffrez de problèmes neuromusculosquelettiques, notamment de
torticolis, un docteur en chiropratique est en mesure d’établir le diagnostic
chiropratique et de vous recommander un plan de traitement adéquat.

Source :  Association des Chiropraticiens du Québec

 

EXERCICES EN PISCINE

L’été bat son plein, ce qui signifie que la période de baignade aussi. Il est
donc pertinent de parler des exercices que vous pouvez faire dans l’eau
et de leurs bienfaits!  Voici 8 avantages dont vous pouvez bénéficier en faisant des exercices en piscine.

ARTICULATIONS MOINS SOLLICITÉES

L’eau vous donne une poussée hydrostatique – autrement dit, vous flottez! Cela réduit l’impact sur vos articulations, ce qui fait que lorsque vous nagez ou faites de l’exercice dans l’eau, vous risquez moins de vous blesser.

CHALEUR ÉVACUÉE RAPIDEMENT

L’entraînement peut causer des coups de chaleur, particulièrement en
plein été. En faisant vos exercices dans l’eau, vous évacuez la chaleur
plus rapidement et êtes moins susceptible de « surchauffer ». Si l’eau est
chaude, vous ne pourrez pas tellement vous rafraîchir, mais votre circulation sanguine sera meilleure, ce qui est souhaitable quand on fait de l’exercice.

DEGRÉ DE RÉSISTANCE

Comme vous pratiquez vos mouvements dans l’eau plutôt que dans l’air,
vous travaillez plus fort. Cette résistance est idéale pour développer votre
force globale et votre endurance.

Selon votre vitesse, votre position et votre forme dans l’eau, la résistance à
laquelle vous faites face varie.  Par exemple, plus vos mouvements de nage sont hydrodynamiques, plus vite vous irez et moins la résistance sera grande. En revanche, si vous faites du jogging ou de la course dans l’eau, en particulier si vous avez de l’eau au-dessus de la taille, la résistance sera beaucoup plus importante (ce genre d’exercice est souvent conseillé si vous voulez améliorer votre vitesse de course, votre force et votre endurance sur la terre ferme).

PLUS FACILE AVEC LE TEMPS

Mieux vous maîtrisez les techniques de nage, plus vous glissez efficacement
dans l’eau, ce qui vous permet de dépenser moins d’énergie et d’efforts tout
en allant plus vite. La bonne nouvelle, c’est que plus vous pratiquez et conditionnez votre corps, plus la natation devient facile.

INTÉGRATIONS DE PAUSES

Vous n’avez pas besoin d’interrompre vos exercices dans l’eau pour donner
une pause à votre corps durant un entraînement. Si vous nagez, vous pouvez
ajouter des « mouvements de repos », comme la marinière (nage sur le côté)
ou le dos crawlé, pendant une minute ou deux (ou une longueur ou deux
dans la piscine) jusqu’à ce que vous ayez récupéré.

ADAPTATION GRADUELLE

L’avantage de la natation, c’est que vous pouvez apporter des changements
graduels à votre routine sans grande difficulté. Augmentez simplement le
temps que vous passez à nager, de façon constante, et faites des pauses plus
courtes – ou encore remplacez vos pauses par des mouvements de repos.

SOUPLESSE DES ARTICULATIONS ET RAFFERMISSEMENT DES MUSCLES

Étant donné le faible impact de l’exercice dans l’eau, vos articulations restent
souples. De plus, compte tenu de la résistance qu’offre l’eau, vous gardez vos
muscles bien fermes.

SOUTIEN DU CORPS

Non seulement l’exercice dans l’eau est à faible impact, mais il est excellent
pour le soutien. Votre dos vous dira merci! En effet, vous n’avez pas à vous
soucier du poids qu’exerce votre corps sur votre colonne, ni de votre posture
lorsque vous vous déplacez dans l’eau. Si vous n’êtes pas un adepte de la natation, vous pouvez quand même effectuer des exercices légers dans l’eau :
entraînez-vous à marcher dans la piscine, avec de l’eau jusqu’à la taille, pour
relâcher la pression sur vos articulations et votre dos tout en faisant des
mouvements. Prenez rendez-vous avec votre chiropraticien de confiance afin de connaître les exercices en piscine les plus adaptés à votre situation!

Source:

Association des Chiropraticiens du Québec

Association chiropratique Canadienne

burst.shopify.com

À VOS RAMES!

Avec le beau temps estival, plusieurs adeptes de sports nautiques de rame naviguent sur les lacs et rivières du Québec. Voici donc quelques conseils afin de diminuer le risque de blessures et maximiser votre plaisir.

BIEN SE PRÉPARER POUR BIEN S’AMUSER

Comme c’est le cas pour toutes les activités physiques, il faut se rappeler que l’adaptation de votre corps aux exigences des sports de rame nécessite un certain temps. La meilleure façon de prévenir les blessures est de faire des efforts de courte durée et de faible intensité, entrecoupés de périodes de repos fréquentes. Comptez de 6 à 10 sorties avant que votre dos, vos jambes et vos épaules soient mieux adaptés aux exigences de votre sport.

Laissez glisser l’embarcation le plus longtemps possible entre chaque coup de pagaie. De plus, recherchez un mouvement rythmé qui permettra à votre embarcation de se déplacer avec le moins d’effort possible. Que ce soit en bateau dragon, en canoë-kayak, en aviron, ou sur la populaire planche «stand up», l’efficacité optimale du coup de pagaie nécessite non seulement l’activation des muscles des épaules et des bras, mais doit aussi inclure une poussée des jambes et une rotation du tronc.

LA RAME, PAS JUSTE UN TRAVAIL DE BRAS

Cela permet l’utilisation des muscles du dos et des abdominaux.
L’objectif est de mettre à contribution la plus grande masse musculaire possible. Le tout doit se faire en synergie avec un minimum de traction provenant des bras.

LE COUP DE PAGAIE

Lors d’un coup de pagaie, la force développée par le corps n’est pas transmise à un levier fixe comme c’est le cas sur la pédale d’un vélo. C’est-à-dire que dans l’eau, la pagaie est libre de se mouvoir de mille et une façons. Par conséquent, le coup de pagaie est considéré comme un mouvement complexe. Donc, afin de diminuer la fréquence des courbatures, tenter d’obtenir quelques conseils techniques auprès d’un entraîneur certifié. Cela vous fera progresser plus rapidement.

PRÉVENIR LES BLESSURES

Lors de longue randonnée et malgré une technique optimale, l’apparition de douleur au dos, au-dessus et sur le côté des épaules, est normale.  Effectuez quelques exercices d’assouplissement efficaces pour prévenir et contrôler les inconforts reliés aux mouvements impliqués dans la pratique des sports de rame et de pagaie. Demandez-en le détail à votre chiropraticien, il pourra vous conseiller.

L’APPORT CHIROPRATIQUE

Donc, si vous expérimentez une douleur ou l’inconfort qui persiste au-delà de quelques jours, n’hésitez pas à consulter votre docteur en chiropratique. Quelques séances de thérapies musculaires, combinées à des ajustements chiropratiques sont habituellement suffisantes pour régler le problème rapidement.

N’oubliez pas que sur l’eau, un accident est vite arrivé.  De plus, le port d’une veste de flottaison adaptée à votre morphologie peut vous sauver la vie. Une fois à l’eau, il est trop tard pour y penser!

SAVIEZ-VOUS QUE?

Le mot «chiropratique» provient du grec et signifie «fait avec les mains». Le docteur en chiropratique est un professionnel de la santé de premier contact.  Vous pouvez donc le consulter sans être recommandé, à part les cas de CNESST et SAAQ.

De par sa formation universitaire, le chiropraticien possède les compétences nécessaires pour poser un diagnostic chiropratique. Cela lui permet de créer un programme de soins correspondant à votre condition physique, à votre âge et à vos objectifs de santé.  La chiropratique centre sa philosophie, son art et sa science sur le maintien de l’homéostasie (équilibre) du corps humain et sur sa capacité innée de guérison naturelle. Elle ne se concentre pas uniquement sur les symptômes ou la douleur. Elle cherche plutôt à identifier et à soigner la cause du problème.

Source: Association des Chiropraticiens du Québec

Source photo: https://burst.shopify.com/photos/red-kayak?q=kayak

Avec la collaboration spéciale du Conseil Chiropratique des Sciences du Sport du Québec | ccssq.ca
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LES DOULEURS AU TRAVAIL

Pour être plus actif au travail, téléchargez l’application gratuite Allez bougez Canada!   www.chiropratique.com

Vous ressentez de la gêne ou des douleurs spécifiques à votre travail? Les gestes répétitifs vous font souffrir? Vous avez de plus en plus d’inconfort à effectuer vos tâches quotidiennes professionnelles? Peut‐être souffrez‐vous d’un trouble musculo‐squelettique.

LES TMS EN BREF

Tendinites des épaules, syndromes du canal carpien, douleurs au coude, lombalgies… Les troubles musculo‐squelettiques, appelés TMS, recouvrent une quinzaine de pathologies professionnelles. Ces troubles figurent parmi les problèmes de santé au travail les plus répandus. Les TMS atteignent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs de votre corps.  Selon la CNESST, le nombre de lésions de type TMS a augmenté de 10% entre 2014 et 2017. Parmi l’ensemble des sièges identifiés, la région lombaire , de l’épaule (incluant la clavicule et l’omoplate) et la région dorsale cumulaient plus de 60 % des lésions de type TMS.

LE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN

Parmi les TMS les plus répandus et les plus connus, le syndrome du tunnel carpien est souvent associé à la sur-utilisation de la souris à un poste d’ordinateur.

Il se manifeste par des sentiments de fourmillements ou d’engourdissements des doigts qui apparaissent d’abord la nuit. Par la suite, ils deviennent de plus en plus fréquents au courant de la journée. Les facteurs comme la main serrée sur la souris, les appuis sur la paume ou le poignet et la répétition des gestes de flexion et d’extension peuvent engendrer un trouble musculo‐squelettique de la main.

LES CAUSES

Les activités professionnelles qui impliquent des mouvements fréquents et répétitifs ou ceux qui imposent au corps une posture non naturelle peuvent être responsables de vos douleurs. L’augmentation des TMS résulte d’une combinaison de facteurs. Les facteurs biomécaniques sont dus à la répétition des gestes, les efforts excessifs, les postures non naturelles, les angles articulaires extrêmes, exposition au froid ou encore aux vibrations. Les facteurs psychosociaux font référence à la perception que vous avez de votre travail. En effet, le degré insatisfaction, de tension et le manque de reconnaissance peuvent avoir des répercussions négatives sur votre corps. Parmi les mouvements répétitifs les plus à risque, on retrouve :
* Les postures fixes ou contraintes
* La répétition permanente des gestes
* La concentration de la force sur de petites parties de votre corps (mains,       doigts, poignets)
* Le manque de récupération efficace après l’effort
* La chaleur, le froid, les vibrations

LES TRAITEMENTS

La diminution des mouvements qui créent les lésions et les douleurs musculo‐squelettiques demeure la solution la plus efficace. Par la douleur, votre corps vous manifeste une incapacité à pouvoir répondre aux efforts constants. Il est donc recommandé de restreindre ces gestes qui vous blessent. Il est également possible de porter une attelle afin de limiter ou mobiliser articulation douloureuse.

L’application du froid ou encore des exercices spécifiques permettent de réduire la douleur et l’inflammation que les lésions provoquent.  Les exercices d’assouplissement sont souvent nécessaires, car ils stimulent la circulation sanguine et réduisent par le fait même la tension musculaire.

En cas apparition de TMS, n’hésitez pas à consulter un docteur en chiropratique pour bénéficier de soins efficaces et personnalisés à votre problème, ainsi que pour en savoir plus sur les programmes d’exercices bénéfiques pour votre santé. Un TMS mal soigné peut s’aggraver, ce qui allonge la durée du traitement et de convalescence, et peut développer des complications d’ordre neurologique beaucoup plus graves.

Prenez soin de votre corps et il prendra soin de vous!

Source:

https://www.chiropratique.com/DATA/CAPSULE/482_fr~v~lesions-professionnelles-tms-23-au-29-juin-2019.pdf
Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com| facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com |
www.irsst.qc.ca | www.rrsstq.com | www.polymtl.ca | www.cchst.ca, Consulté le 28-05-19
https://www.cchst.ca/newsletters/hsreport/issues/2009/02/ezine.html, Consulté le 28-05-19
https://www.cnesst.gouv.qc.ca/Publications/300/Documents/DC300-322-4web.pdf, Consulté le 28-05-19
http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/sante-globale/sante-quebecois-2014-2015.pdf, Consulté le 28-05-19

C’est 1er juillet ? ON DÉMÉNAGE !

Vous déménagez sous peu? Prenez les mesures nécessaires pour éviter les blessures neuromusculosquelettiques dues à ce déménagement. Bouger les meubles avec le sourire et sans douleur c’est possible, à condition de s’y préparer adéquatement.

Chaque année, il y a une recrudescence de patients qui consultent en chiropratique durant cette période exigeante physiquement. Ceci n’étonne pas, lorsque l’on sait que beaucoup de gens, gagnés par la hâte et la fatigue, s’empressent de tout terminer sans se soucier de leurs muscles et de leur dos. C’est pourquoi les hernies discales, les lombalgies et les courbatures sont si fréquentes durant cette période.

Voici commencer les éviter!

Visionnez les chirotrucs sur le déménagement avec Daniel Melançon

AVANT

  • Faites vérifier l’état de votre santé neuromusculosquelettique par votre chiropraticien avant d’attaquer ce projet exigeant physiquement.
  • Utilisez des boîtes de taille moyenne ou petite et évitez de les surcharger.
    • Choisissez des boîtes munies de poignées pour faciliter la préhension.
    • De plus, invitez famille et amis à venir vous donner un coup de main.

      PENDANT

    • Échauffez-vous avant de commencer à déplacer le contenu de votre résidence.
    • Prenez des pauses régulièrement et hydratez-vous.
    • Penchez-vous en pliant les genoux et non le dos.
    • Soulevez votre charge en utilisant la force de vos jambes.
    • Demandez de l’aide pour soulever les charges très lourdes.
    • Gardez la charge près de votre corps afin de diminuer la tension sur les muscles et les articulations.
    • Et finalement, évitez les torsions du haut du corps quand vous déposez une boîte. Pivotez plutôt avec les pieds.

      APRÈS

    • Étirez-vous après le transport manuel des items de manière à éviter les douleurs musculaires.
    • Consultez votre chiropraticien si vous ressentez des courbatures ou des douleurs qui persistent au-delà de 48 heures. De plus, avant de préparer vos boîtes, rendez visite à votre docteur en chiropratique. Il pourra vous outiller pour vous aider à diminuer le risque de blessures lors de votre déménagement. La prévention c’est la clé!

    Source: Association des chiropraticiens du Québec

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